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Medelci plaide pour «un rôle plus actif du secteur privé»


Medelci plaide pour «un rôle plus actif du secteur privé»
Intervenant à Addis-Abeba lors de la séance d'ouverture du forum organisé par la Chambre panafricaine de commerce, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué que le vaste potentiel de croissance dont dispose le continent africain pour les décennies à venir nécessite pour sa valorisation optimale «un rôle plus actif» du secteur privé.
«C'est dans une optique d'ouverture d'un champ toujours plus étendu aux investisseurs que l'Afrique s'attelle à lever les principales contraintes qui continuent d'entraver la diversification de la structure de ses économies et la compétitivité de ses entreprises», a-t-il précisé. M. Medelci intervenait lors de la séance d'ouverture d'un forum organisé par la Chambre panafricaine de commerce et d'industrie à l'occasion du cinquantenaire de l'OUA/UA sur le thème «Assurer la renaissance africaine : rôle du secteur privé pour les 50 prochaines années». Il a relevé qu'outre les programmes nationaux d'infrastructures, l'Union africaine a lancé le programme de développement des infrastructures en Afrique. «Les déficits qu'accuse le continent dans ce domaine sont un frein aux investissements du secteur privé et élèvent les coûts des transactions», a-t-il dit, ajoutant que l'accès à l'énergie et les réseaux de transports et communications occupent une place «prépondérante» dans ce programme qui couvre les projets régionaux structurants jusqu'à l'horizon 2040. L'autre contrainte réside dans «l'insuffisance des capacités et instruments de soutien et d'accompagnement de la petite et moyenne entreprise qui sont essentiels pour le développement du tissu industriel», a estimé le chef de la diplomatie algérienne. «La troisième contrainte a trait à la faiblesse des capacités managériales, scientifiques, techniques et d'innovation», a-t-il noté. M. Medelci a indiqué que les programmes nationaux et régionaux en cours «s'attachent à remédier à ces insuffisances au double plan quantitatif et qualitatif». «Dans l'ensemble de ces domaines, la coopération et les échanges d'expériences entre les représentants du secteur privé des pays africains dans les fora tel que celui qui vous réunit aujourd'hui (le 21e sommet de l'UA) jouent un rôle des plus positifs», a-t-il affirmé.
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