Algérie

Medelci défend, à Davos, la doctrine de la «non-ingérence» Deux panels consacrés à la crise au Mali et au printemps arabe



Medelci défend, à Davos, la doctrine de la «non-ingérence» Deux panels consacrés à la crise au Mali et au printemps arabe
Aux travaux du Forum économique mondial de Davos, Mourad Medelci, a défendu la doctrine de la «non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et le respect des choix souverains des peuples». Sur la crise malienne, sujet de l'un des panels de la rencontre, le ministre des Affaires étrangères a tenu à rappeler les objectifs des trois résolutions onusiennes adoptées par le Conseil de sécurité. Medelci a indiqué, selon son porte-parole, que l'adoption de trois résolutions successives par le Conseil de sécurité s'est fixé trois objectifs. Il s'agit de «la nécessité de restaurer l'intégrité territoriale au Mali, la lutte contre le terrorisme, les narcotrafiquants et la recherche d'une solution politique qui relève de la responsabilité des autorités maliennes». Mais, sur le terrain, lesdites résolutions, qui traduisaient globalement l'approche algérienne sur la crise malienne, ont été vite balayées par la machine de guerre mise en place par la France. Medelci a expliqué dans ce sens que «la position de l'Algérie s'inscrit dans cette approche globale et que tout en tenant compte de l'impératif sécuritaire en raison de la situation prévalant sur le terrain, il n'en reste pas moins que la sortie de crise pour assurer la stabilité durable et définitive de ce pays voisin est liée a deux éléments, à savoir le dialogue politique avec les représentants qualifiés des populations du Nord et la nécessaire prise en charge de la problématique du développement de cette région déshéritée». Toujours à propos des conséquences de la guerre au Mali, le ministre des Affaires étrangères a évoqué les questions d'ordre humanitaire. Sur cet aspect, Medelci a mis en évidence le fait que «la résolution 2085 du Conseil de sécurité insiste sur le respect du droit international humanitaire, des droits de l'Homme et du droit des réfugiés dans le cadre des opérations militaires qui seraient menées dans le nord du Mali». A Davos, ou il a représenté le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, le ministre des Affaires étrangères s'est adressé aussi à la «communauté internationale». Il a appelé cette dernière à «se mobiliser davantage pour soutenir les pays arabes ayant connu de profondes transformations systémiques dans leurs efforts portant sur l'impératif de stabilisation du front intérieur, en termes de sécurité et de relance économique pour répondre aux attentes et aux pressions sociales». Il faut noter que Mourad Medelci a rencontré, en marge de ce rendez-vous, plusieurs dirigeants d'autres pays. Il s'agit des Premiers ministres libyen, Ali Ben Zeïdan, et palestinien, Salam Fayyad, du ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, et du ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.
A. Y.
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