Medelci à propos des attaques survenues à la frontière malienne

«Nous espérons que cette situation ne se répètera pas» Interrogé, hier, au Sénat, sur les dernières attaques d’un poste militaire malien par des rebelles touaregs, faisant une dizaine de morts dans les rangs des deux parties, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, espère que cette situation ne se répètera pas. Selon lui, l’Algérie suit avec beaucoup d’intérêt le dossier et s’est déjà posée, à plusieurs reprises, comme partenaire dans la résolution du conflit. Pour le moment, souligne-t-il, «nous continuons à gérer la médiation entre les autorités maliennes et les rebelles touaregs, et qui a donné beaucoup de résultats». Interpellé, par ailleurs, sur la médiation libyenne en faveur d’Ag Bahanga, qui vise à capoter l’accord d’Alger signé en 2006, Medelci relativise. «Je ne crois pas qu’il y a du monopole pour faire avancer la paix dans la région», a-t-il lancé. Ce qui nous fait dire que l’initiative d’Alger pourrait intégrer la Libye comme partie prenante dans la médiation pour éviter les coups en solo et faciliter le règlement définitif du conflit. De son côté, le SG du FLN et ministre d’Etat, Abdelaziz Belkhadem, calme le jeu à propos des provocations marocaines sur le dossier du Sahara Occidental, disant qu’»on ne veut pas nuire aux relations entre voisins». Par ailleurs, les membres du Conseil de la nation continuent leurs débats sur le plan d’action du gouvernement. Aujourd’hui, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, répondra aux sénateurs avant de le soumettre pour adoption. Abed Tilioua