Fini l’anarchie. Plus de 5 000 vétérinaires algériens praticiens dans le privé et quelque 1 700 autres exerçant dans le public auront, enfin, à l’instar de leurs confrères étrangers, leur Conseil de l’Ordre, qui sera désormais garant de la déontologie de la profession.
Une nouvelle justice prend forme en matière de santé animale. Quels en sont les acquis et les limites de la profession ? C’est à cela qu’a essayé, en tous cas, de répondre la trentaine de vétérinaires qui a animé un regroupement national tenu ce jeudi à la Munatec d’Oran. Des délégations du centre, de l’est et de l’ouest du pays ont pris part à ce rendez-vous. L’idée était de donner forme à un avant projet de charte de déontologie mais aussi de formuler une mouture contenant un certain nombre de propositions devant définir le futur Ordre National des vétérinaires. « Ce dernier, explique un des animateurs, regroupera tous les praticiens privés ou fonctionnaires du secteur public quel que soit leur mode d’exercice. » « Pour remplir sa mission, l’Ordre sera doté d’une compétence organique (établissement d’un tableau) et disciplinaire lui permettant de sanctionner les manquements au code de déontologie », est-il encore précisé. Après qu’elle eut payé le prix fort des dysfonctionnements, la profession tente de s’organiser. Ainsi, après deux tentatives avortées de 1999 et de 2003, les vétérinaires jugent « qu’il est temps pour la profession de mettre un peu d’ordre dans la maison. » Après ce conclave de l’Ouest, les propositions devront être soumises, le 15 mars prochain, au ministère de tutelle en vue de la promulgation d’un décret devant instaurer un conseil de l’ordre assorti d’un code de déontologie de la profession. Tout est parti lors du dernier congrès tenu le 14 décembre dernier à Alger, où avait germé l’idée de la création d’un tel organe corporatiste. Des réunions similaires se sont, depuis, déroulées à l’est et au centre du pays. Rencontres qui ont permis de récolter un certain nombre de propositions des vétérinaires de terrain. Ce texte s’inspire, en définitive, des différents codes en vigueur dans des pays voisins, mais adaptés à la réalité algérienne. Un avant projet de charte qui devra « notamment lutter contre l’exercice illégal, la concurrence déloyale et les pratiques indignes », observent les vétérinaires. Dr Achour Chergui, praticien privé à Bougtob (El-Bayadh) a, quant à lui, insisté sur « la nécessité d’instaurer une formation continue pour les praticiens. »
Bonjour,
Je vous explique rapidement la situation. Je connais des particuliers qui sont propriétaires de chevaux, de chiens, de poules, de chèvres .... A l'heure actuelle, toutes les personnes mettant en pension leurs chevaux sont partis. Les propriétaires des lieux ne passent que très rarement dans leur foyer ce qui amene à de gros problèmes sanitaires chez eux. Les chevaux maigrissent, certains sont très affaiblis lorsqu'on les regarde remonter des patures, les patures sont pauvres. Il y a meme des poules de mortes, un chat et une chèvre numérotée sur le bas coté de chez eux. Elle se décompose tout doucement. On peut apercevoir les cotes de p^lusieurs chevaux. La situation est inquiétante. Le SPA et la ddpp ont été alertés mais à ce jour j'ai l'impression que rien ne passe.
Est ce qu'un vétérinaire si il se déplace peu constater et faire évoluer les choses pour ces animaux ?
Cordialement
MOKA Pierre - salarié - GRENOBLE, France
19/08/2011 - 18134
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Posté Le : 17/02/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : Cherif Lahdiri
Source : www.elwatan.com