Algérie

Medecins, Protection civile, service de sécurité, gendarmes, militaires, mobilisations massives des Algériens !


Jamais au grand jamais, les Algériens n'oublieront de si tôt le tremblement de terre du 21 mai 2003. Il était exactement 19 heures 44 minutes quand brusquement, des entrailles de la terre parvenaient de terribles grondements, la population n'avait pas compris ce qui se passait, tout le monde avait cru que c'était sûrement la fin du monde tellement le sol ondulait et que les maisons bougeaient et tombaient comme des chateaux de cartes, incompréhensible et inexplicable le phénomène naturelle.Il est Le Tout-Puissant, il est le Maitre des Cieux et de la Terre. Tout le monde se rappelle que le rivage de la cote méditerranéenne se vidait de son eau bleutée. Il y a eu des dégâts matériels et corporels et pour la seule wilaya de Boumerdès, le bilan était énorme, il faisait etat de 1.391 morts et plus de 10.000 blessés. Quant au bilan matériel, il s'évaluait à l'époque à cinq milliards de dollars. La plupart des villes de cette wilaya ont touché de plein fouet toutes les bâtisses, villas, bâtiments, structure public et autres, le tremblement de terre a tout endommagé sur son passage. L'Algérie profonde endeuillée frappée de plein fouet provoquant une onde de choc, faille mortelle sans précédent transformant Boumerdès et Zemmouri en un axe de la mort. A Bordj-Ménaiel, des hommes et des femmes et des enfants ont été broyés par le béton, des personnages que l'on n' oubliera jamais, meme topo à Zemmouri, Sidi-Daoud, Thenia, Dellys, Isser, Boumerdès chef lieu de wilaya, Corso et autres communes boumerdassiennes qui on été rayée de la carte et ou les habitants ont enregistré des pertes humaines et matérielles, ils ne leur reste plus rien si ce n'est que le courage de surmonter cet handicap et quinze ans après le puissant séisme et malgré que Monsieur Madani Fouatih Abderrahmane, wali de la trente-cinquième wilaya d'Algérie a procédé à d'importantes opérations visant l'éradication des derniers stigmates de cette catastrophe naturelle, à savoir les chalets construits au lendemain du tremblement de terre pour assurer le gite aux sinistrés, d'importants moyens humains et matériels sont mobilisés sur le terrain pour faire aboutir cette entreprise (éradication des chalets) suite à l'engagement pris dans ce sens par les autorités locales qui ont fixé un calendrier allant jusqu' a fin 2018 pour l'opération au lieu de fin 2017, comme initialement programmé. Unité, solidarité, concorde civile, concorde militaire, l'Algérie a vécu au rythme synchronisé des années de braise sans se décourager : Le séisme fait désormais partie du passé, et pour ne pas toucher à la dignité des familles qui ont perdus des êtres chers, nous nous abstiendront de citer leurs noms si ce n'est de dire», A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons, il est le Miséricordieux ! la vie reprend son cours. C'est à l'image de ces hommes en blouses blanches qui n'ont pas baissé les bras, s'adaptant à toutes les situations : il faut rendre hommage au corps médical car ni le bain de sang, ni les intempéries de Bab el Oued, ou l'effroyable séisme qui a frappé la wilaya de Boumerdès et le centre et terrassé des milliers de morts, n'ont pu fléchir la corporation médicale. A l'instar d'autres secteurs sanitaires, celui de Bordj-Ménaiel s'était illustré par la présence du personnel qui a acquis une expérience sur le terrain sans équivoque, prêt à intervenir à tout moment, il n'en demeure pas moins que plusieurs équipes pluridisciplinaires composées de médecins paramédicaux, psychologues, médecins généralistes en étroite collaboration avec une administration qui n'a pas lésiné sur les moyens. Bien qu'insuffisant ils ont pu faire face et répondre à l'appel, envahi les zones sinistrées frappées par le séisme. Ces éléments se sont portés volontaires dès les premières heures qui ont suivi la catastrophe sans même attendre les directives de la tutelle en encadrant une population désemparée sous le choc : Feuille de route et un plan Orsec en tête partageant les nuits blanches avec les sinistrés de Zemmouri, de Sidi-Daoud, de Bordj-Ménaiel au péril de leurs vies. L'expérience acquise des médecins à l'image des regretté Makdeche Nasser, Medjouti ont délaissés leurs cabinets médicaux pour prêter main forte à l'hôpital, sans oublier les Sidi Rouhou Amar, Hamid Achour, Naili Tahar, Alem Ramdane, Tafat Bouzid Abdelkrim, Gourari et autres Chirurgiens Talamali Kamel, Messaoudi, Djahnine- ces derniers ont forgé la corporation médicale ce qui a permis de prendre en charge l'urgence absolue en prodiguant les premiers soins de sauver les victimes sous les décombres évacuant les grands polytraumatisés vers les hôpitaux environnants sans oublier la prise en charge psychologique s'avérant d'un intérêt capital dans ce type de catastrophe- Un travail rude de longue haleine sans relâche h24 au rythme même des répliques et paniques, ce qui n'a pas pu effrayer, ni décourager ces médecins qui pour une fois méritent qu'on leur rendent hommage ; c'est la moindre des choses, un devoir humanitaire de tout un chacun. Il suffisait de les voir en action et dans quelles conditions ils travaillent sous un soleil de plomb et une chaleur suffocante à l'intérieur de la tente, sillonnant les camps de toiles de famille en famille, dénichant les maladies chroniques, hypertendus, cardiaques, diabétiques dont souffrent certaines victimes. En outre le médico-psychologique qui n'a rien à envier serait capable de relever le défi par rapport à nos voisins du vieux continent. Certes malgré l'hécatombe, la désolation et la stupeur nous avons retenus une belle histoire d'humanité de ce gigantesque et spontané élan de solidarité qui s'était mis en branle. Certes une bonne leçon à retenir , hommage au secteur sanitaire hôpital Colonel Ouamrane de Bordj-Ménaiel qui fut à la hauteur au meme titre que celui de Dellys, de Thenia, de Tizi-Ouzou et autres- Il est évident que la mise à niveau de nos médecins en vue d'une formation en médecine de catastrophe et urgence, car on n'est pas à l'abri d'autres catastrophes- Réadapter le plan Orsec, prévoir des hélicoptères de sauvetage, le ministère de la santé doit se doter de ce genre d'engins et de mettre des pistes d'atterrissage au niveau de nos hôpitaux, pourquoi pas Monsieur Hasbellaoui. Mais c'est aux jeunes que revient la palme de la bravoure. Ce sont eux qui ont accompli des gestes extraordinaires pleins d'exemples...
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