Algérie

Médecine d'hier et d'aujourd'hui



Au début des années 60, le pays comptait 432 médecins dont moins de 50%d'Algériens pour une population de 10,5 millions d'habitants soit 1 médecinpour 25.000 habitants.  L'espérance de vie, elle,n'excédait pas 50 années. Actuellement cette espérance de vie atteint 70 annéeset l'on compte 49.000 praticiens dont 16.000 étatiques ainsi que 89.000paramédicaux. Telles sont les données évolutives fournies par le professeurAberkane, président du conseil supérieur de la santé qui a dressé, jeudi aupalais de la Culture Malek Haddad, un large panorama de l'enseignement de lasanté en Algérie. L'ancien ministre s'exprimaitdevant un auditoire composé surtout de praticiens à l'occasion de la rencontresur l'histoire de la médecine sous le thème: «Du qualitatif au quantitatif».Avant l'intervention de M. Aberkane, le Dr Djenane, président du conseil de l'ordre régional des médecins,rappelant que cette manifestation coïncide avec le 16 avril, journée du Savoir,devait préciser «que dans le but d'améliorer les qualités professionnelles denos praticiens, il a été adopté un programme d'action avec notamment la reprised'une série de conférences-débats et la diffusion du bulletin de l'ordre. Faceà des amphis saturés, des débouchés aléatoires, l'avenir de la santé restetributaire du comportement à venir du corps médical pour traverser unesituation difficile et redresser la barre. Le Pr. Aberkane a plaidé pour unemédecine humaine et d'une qualité irréprochable en s'efforçant de concilier«qualité et quantité et en prônant un élitisme à petites doses». Il rappelleraque durant les années 1960, seule la faculté d'Alger existait. Et qu'à partirde 1961, au niveau des deux annexes, l'une à Oran l'autre à Constantine, lesétudiants effectuaient une année avant de rejoindre Alger. En tout, les annexes comptaient 15 étudiants incapables de meubler unamphi. A Constantine 3 professeurs s'efforçaient de maintenir cet enseignement.A partir de 1967, avec la création de la 2e année à Constantine, l'on comptait40 étudiants. Il a fallu attendre la grande réforme de la santé pour que de profondestransformations apparaissent: Démocratisation, mais également des principes delégitimité, compétence, efficacité, pertinence le tout coiffé par la gratuitédes soins et l'instauration du plein temps.Utilisation des ressources humaines, pratique d'une médecine humanisée dequalité grâce à une formation et un encadrement de qualité telles sont lesrecommandations du Pr. Aberkane.


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