Algérie

Médéa : Une semaine pour les droits de l’homme



«Evaluer ce qui a été réalisé dans notre pays dans le domaine des droits de l’homme depuis 2001, en expliquer les nouvelles lois introduites dans le système judiciaire, pour une bonne information des citoyens, et consolider cette culture naissante de familiarisation entre l’appareil judiciaire et les citoyens».

Tels sont, selon M. Hocine Aouadi, procureur général près la cour de justice de Médéa, les objectifs visés par l’organisation de ce cycle de conférences qui se tient au siège de la cour du 5 au 13 décembre courant. Des conférences qui entrent dans le cadre de la célébration, le 10 décembre de chaque année, de la «Journée mondiale des droits de l’homme». Ouvertes mardi dernier en présence de M. Boudjemâa Zadi, le président de la cour de Médéa, et de M. Hocine Aouadi, ces conférences, au nombre de six, portent sur «les droits de la femme dans le code de la famille», «la protection constitutionnelle de la liberté individuelle», «le pouvoir judiciaire et les droits de l’homme en Algérie», «les droits de l’enfant», «le renforcement et l’amélioration des conditions de détention ainsi que le respect des droits de l’homme dans le cadre des nouvelles lois portant organisation des établissements de rééducation et la réinsertion sociale des détenus», et enfin «les nouveautés dans la législation nationale concernant la promotion et la protection des droits de l’homme».

 Des conférences qui sont animées par des magistrats relevant tous de la cour de justice de Médéa, dont des présidents de tribunaux, des juges d’application des peines et des procureurs de la République. Elles sont destinées au public, aux agents des administrations locales, aux mouvements associatifs, à la société civile dans son ensemble. Dans une brève prise de parole faite à l’ouverture de ce cycle de conférences, M. Hocine Aouadi insistera surtout «sur le sens à donner à ces rencontres qui sont destinées à bien informer les citoyens dans plusieurs domaines liés à la justice, et notamment celui de la rééducation des détenus dans le cadre du respect des droits de l’homme qui bénéficient aujourd’hui d’une vision plus moderne, en parfaite adéquation avec les transformations sociales que l’on connaît actuellement».

 Lui emboîtant le pas, M. Boudjemâa Zadi s’étalera longuement sur l’historique des droits de l’homme, avant de donner des détails sur les différentes conventions internationales signées dans ce domaine par l’Algérie. Abordant les nouvelles lois introduites récemment dans le système judiciaire algérien, toujours concernant les droits de l’homme, M. Boudjemâa Zadi parlera du code pénal et de sa procédure, celui de la famille comme celui de la réinsertion sociale des détenus, la prise en charge des droits de l’enfant...

 La première conférence programmée, animée par le président du tribunal de Médéa, a porté sur «les droits de la femme dans le code de la famille». Une intervention qui a retenu l’attention de la nombreuse assistance qui a montré un intérêt certain à travers les questions posées durant le large débat qui a suivi et auxquelles le conférencier a apporté les explications et les précisions appropriées. Une première conférence qui laisse entrevoir une plus grande animation pour celles prévues jusqu’au 13 décembre.




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