Le grave accident
de la route qui
a eu lieu, vendredi dernier, sur la
RN 1 au lieudit «Ould Tayeb», dans la petite localité de
«Ghezaghza» relevant de la
commune de Médéa, et qui a fait officiellement trois morts et
27 personnes assez sérieusement blessées mais dont les jours sont hors de
danger, sur les plus de 44 passagers que transportait le minibus en question (desserte
centre-ville de Médéa - Ghezaghza), a eu pour conséquence directe de «faire
sortir» tout d'abord les habitants de cette localité de Ghezaghza qui ont
décidé de «fermer» ce tronçon de route de la RN 1
à la circulation automobile durant toute la journée du lendemain
samedi. Une situation telle que des milliers d'automobilistes usagers de cette RN
1 empruntant ce tronçon Médéa - La
Chiffa, dans les deux sens, ont été obligés de changer
d'itinéraire en se rabattant sur la
RN 18, qui relie Médéa à Khemis Miliana, dans la wilaya d'Aïn Defla, en
passant par les localités de Harbil et Djendel.
Une colère de ces
habitants qui a atteint malheureusement son paroxysme après les funérailles des
deux premières victimes, après la
prière du «Dohr» qui s'étaient rassemblés en très grand
nombre au niveau du lieudit «Dar Edhiaf» où étaient arrivés les éléments des
brigades antiémeutes de la gendarmerie nationale qu'ils accueillirent à
coups de pierres et autres projectiles allumés.
Ce qui contraignit
les gendarmes à user de gaz lacrymogènes pour faire
disperser cet attroupement qui ne prit fin que tard dans l'après-midi.
Une situation qui
a, par ailleurs, fait naître une rumeur relative à une
prétendue décision qui aurait été prise par les responsables de la direction des transports
de la wilaya de
Médéa «interdisant la
circulation à tout minibus et à tout bus âgé de plus de dix
ans». Une rumeur «qui est dénuée de tout fondement», selon le directeur des
transports de la wilaya,
M. Mustapha Mahadjebia, qui nous a reçus dans son bureau dans la matinée de lundi. Et ce
responsable de nous dire : «J'ai été très étonné de lire cette information dans
les journaux. Mes propos ont été déformés. Approché par un journaliste de la radio locale, j'ai
textuellement dit que nous allions prendre des dispositions pour que tous les
bus et minibus de transport de voyageurs soient en réelle conformité avec la réglementation en
vigueur et que les concernés avaient un délai de six mois pour le faire». Et M.
Mustapha Mahadjebia de conclure : «La décision d'interdiction de circulation d'un
véhicule de transport de voyageurs ou autre ne dépend pas de la direction des transports
mais bien des services techniques de contrôle».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 02/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com