Algérie

Médéa Salles de jeux : c'est la ruée !



Constat - Les salles de jeux vidéo ou cyber-games de la ville de Médéa connaissent un grand rush durant ce ramadan, détrônant les cybercafés et autres lieux de détente et de loisirs traditionnels fréquentés d'habitude par les jeunes.Les cybergames ne désemplissent pas en ces jours de ramadan. Ils enregistrent un taux de fréquentation très appréciable, notent avec satisfaction les gérants de ces établissements. Cette tendance à la hausse observée durant le mois sacré dans la ville de Médéa, est consécutive au boom qu'a connu ces dernières années le marché des jeux vidéo suscitant un engouement sans précédent auprès des adolescents, «devenus de véritables accros du monde virtuel», a-t-on expliqué. L'engouement constaté pour ces jeux s'est traduit par une augmentation, depuis le début du ramadan, du nombre de jeunes qui fréquentent ces lieux comparativement aux autres mois de l'année.
Un nombre allant de 80 à 100 entrées par jour est enregistré dans certaines salles de jeux du centre ville de Médéa, pouvant atteindre le seuil des deux cents entrées, au moment de grande affluence, correspondant aux tranches horaires 16/18 heures et 20/23 heures. Lokman, 14 ans, accro des jeux vidéo, passe, depuis quelques années, une moyenne de 2 heures par jour devant l'écran des jeux vidéo.
Ce qui motive ce jeune garçon : «C'est de pouvoir tester lors d'une partie de jeu, mes capacités et celles de mon adversaire et de montrer qu'on est plus fort que les autres.» C'est peut-être la raison qui explique le penchant de ces jeunes pour les jeux d'action à forte montée d'adrénaline et «qui non seulement a tendance à aggraver leur dépendance, mais également à les rendre plus agressifs», affirment certains gérants d'établissements de jeux.
De son côté, Noufel, 18 ans, grand amateur de football virtuel, estime que «la combinaison entre la technologie et le graphisme» lui procure «beaucoup de plaisir» et lui permet de «participer à la compétition, comme si s'était réel, avec une simple touche de clavier». Pour Mohamed, 14 ans, ce monde virtuel «est l'un des meilleurs moyens de divertissement» qui lui permet de «meubler son temps libre», notamment en cette période de ramadan et de chaleur. Un manque cruel de loisir a été souvent signalé dans les contrées les plus éloignées de la wilaya de Médéa. Tout le week-end, c'est le même dilemme pour les familles qui ne veulent pas laisser leurs enfants cloîtrés entre quatre murs.
La question de savoir où aller se pose sans cesse. Nos villes sont devenues des cités dortoirs où l'on ne trouve ni parc ni espaces verts et encore moins des salles de jeu.


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