Médéa : Plusieurs espaces squattés

La ville millénaire, en plus de son caractère historique et culturel, a aussi une vocation commerciale d'une importance non négligeable.On observe tôt chaque matin un flux de clients des deux sexes, en particulier des femmes qui débarquent des différents villages limitrophes pour faire leurs emplettes, que ce soit en habillement, cosmétique, équipements ménagers où encore en produits de large consommation.
Quoique l'anarchie y règne, imposée par de nombreux marchands informels qui s'approprient des espaces publics principalement au niveau des quartiers du centre-ville de Aïn El Mordj, Tahtouh, Korichi et la place des Martyrs, etc.
Ils rendent par leurs étalages à même le sol, la mobilité des passants impossible, en encombrant également la circulation routière. Cette situation en absence d'espaces appropriés à ce genre de commerce, plonge ces quartiers jadis de convivialité dans une atmosphère d'insécurité et de pagaille.
Alors que juste à côté, les commerçants légaux installés à l'intérieur des bazars vendent les mêmes produits. Une concurrence donc déloyale et injuste. Les policiers ont fait maintes fois des descentes dans ces endroits pour éradiquer ce commerce parallèle et parasitaire, mais en vain, le lendemain, c'est le même scénario qui se reproduit. Ils reviennent au galop bagages sur le dos.
Un autre phénomène aberrant qui a pris des proportions inquiétantes dans la médina, il s'agit du squat des trottoirs et une partie de la chaussée par certains commerçants légaux voulant s'approprier impunément des espaces publics se situant à proximité de leur vitrine au détriment des piétons et des voitures en quête d'un endroit rare pour stationner.
En attendant l'espoir du citoyen nostalgique, la nouvelle équipe de l'APC de Médéa n'a toujours pas encore dévoilé sa feuille de route. La priorité du terrain exige d'elle de se pencher sérieusement sur ce problème scandaleux et préoccupant en remettant d'une façon définitive de l'ordre dans la cité.
Les déboires des moyens de transport sur les ondes
Le standard téléphonique de la radio locale du Titteri a été inondé mardi dernier par les appels des auditeurs lors de l'émission forum du Titteri consacrée à la situation du transport urbain et interurbain qui prévaut dans la wilaya. Ces citoyens n'ont pas été tendres avec certains transporteurs et chauffeurs de taxi qui n'accomplissent pas leur devoir de service public convenablement comme le stipule la réglementation en vigueur.
Leur souci majeur, insiste-t-on, est comment se remplir les poches au détriment d'un service de qualité. Certains ont mis l'index sur les abus des prix réclamés par quelques chauffeurs de taxi sans vergogne et le non-respect des horaires et de l'hygiène des bus urbains. D'autres ont réclamé plus de moyens de transport dans leur localité.
Les vieux bus en circulation représentant des dangers aux personnes n'ont pas échappé à de vives critiques des auditeurs, ce genre de bus causent malheureusement beaucoup d'accidents chaque année où des familles ont été endeuillées.