A l'instar de la majeure partie des régionsdu pays, la wilaya de Médéa a eu, elle aussi, à souffrir, quoiquematériellement seulement, des dernières fortes intempéries qui s'y étaientabattues, au début de la semaine dernière. Des intempéries qui ont touché, enpremier lieu, la RN 1 reliant Médéa à Blida en passant par la Chiffa, où deséboulements assez importants s'étaient produits en plusieurs endroits, avecbeaucoup plus de gravité notamment aux points kilométriques 62 et 65. Unesituation dont la conséquence première aura été la décision de fermeture totalede cet important tronçon routier à toute circulation automobile et ce, durantles journées de samedi, dimanche et lundi en début d'après-midi. Aux problèmesengendrés à la RN1, s'étaient ajoutés d'autres touchant des routesdépartementales et communales dont certaines avaient été, elles aussi, coupéesà la circulation automobile alors que sur d'autres, la circulation y étaitdevenue extrêmement difficile, les eaux en furie les ayant totalementsubmergées. Tout était, cependant, rentré dans l'ordre après l'intervention detoutes les parties concernées au niveau de la wilaya de Médéa et notamment ladirection des Travaux publics (DTP). Malheureusement, de toutes les daïras, celle de Béni-Slimane,située à 70 km à l'Est de Médéa, a été la plus touchée avec des habitationsinondées et des rues et ruelles détériorées, suite à la montée des eauxsurvenue sur l'Oued Béni-Maâloum, dans la commune de Bouskène qui est située à8 km en amont de la ville de Béni-Slimane, et des deux autres oueds de Aliyemet de Aouaoudja qui traversent la ville de Béni-Slimane. Mais le plus grosproblème a été l'endommagement à 100% de la station principale de pompage quialimente en eau potable toute la partie nord de la ville de Béni-Slimane touten ayant des conséquences sur la distribution de l'eau dans sa partie sud. Cedont, nous dira le directeur de l'Algérienne des Eaux (ADE) de la wilaya deMédéa, M. Abdelaziz Ali-Kara: «devant la gravité des dégâts matériels que nousavons estimés à près de 400 millions de centimes, et surtout le délai assezlong qui est nécessaire aux différentes opérations de séchage (action d'enleverpar évaporation l'excès d'humidité), d'étuvage (action de faire sécher dans uneétuve) et de déblocage de la pompe et des deux moteurs, nous avons du parer auplus pressé dès le troisième jour de pénurie d'eau en faisant appel aux seulsmoyens de l'ADE. Une absence d'eau dans les robinets que nous avons essayéd'atténuer par l'utilisation permanente de 5 camions-citernes. Une opération derénovation de toutes les conduites d'eau endommagées par les intempéries, ainsique de la station principale de pompage ayant été faite en attendantl'inscription d'une opération nécessaire et adéquate dans le cadre descatastrophes naturelles». Et ce responsable de préciser: «au 24 septembre, à15h00, l'alimentation en eau potable avait été rétablie à 100% et à 60% danscelle de Béni-Slimane. Après les renforts, en personnels et matériels descentres de l'ADE de Berrouaghia, Aïn Boucif et Médéa, nous avons pu rétabliraujourd'hui (NDLR: jeudi dernier), à 16h00, l'alimentation en eau potable danstoute la ville de Béni-Slimane avec l'installation en urgence d'une pompeimmergée à l'intérieur de la bâche de la station principale de pompage, enremplacement des deux groupes électro-pompes qui ont été totalement endommagésen même temps que l'armoire électrique et les équipements hydro-mécaniques quiavaient été inondés par plus de 1,50 m d'eaux boueuses».
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Posté Le : 29/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com