Aïn Bénian, Béni-Ourtilane, Aïn Témouchent,
Boumerdès, et bien avant El-Asnam (l'actuelle Chlef). Des villes qui ont été le
théâtre de séismes, de magnitudes différentes certes, mais qui ont engendré des
dégâts aussi bien humains que matériels, qui avaient amené les spécialistes à
parler «des instabilités des sites mais surtout du bâti». Et, c'est justement
de ce sujet, dont l'importance n'échappe désormais à personne, qu'il a été
question encore une fois à Médéa. Un sujet qui a amené les responsables du
Contrôle Technique de la Construction (CTC)-Sud/Agence de Médéa, en
collaboration avec Best-Sols Conseils-Kouba (Alger), à organiser les 31 mai,
1er et 2 juin, trois journées d'études. Une manifestation scientifique et
technologique qu'abrite jusqu'à aujourd'hui, mardi, la grande salle de conférences
Docteur Mohamed Bencheneb de l'Université docteur Yahia Farès de Médéa.
Marquée par la présence d'éminents
spécialistes en la matière, venus d'Alger, Blida, Tizi Ouzou..., cette
rencontre constitue effectivement une opportunité pour tous les intervenants
dans ce secteur du bâti, combien sensible, qu'ils soient architectes,
ingénieurs, bureaux d'études, entrepreneurs... de «parfaire leurs
connaissances» et d'échanger leurs expériences vécus sur le terrain de la
réalité. Ceci dans la mesure où des communications aussi intéressantes les unes
que les autres sont programmées. Des journées d'études dont M.Hamid
Benchaabane, directeur du CTC-Sud/Agence de Médéa, nous dira «nous faisons en
sorte de les organiser périodiquement de façon à faire connaître toutes les
nouveautés qui apparaissent en matière de sécurité surtout, ceci à travers une
technologie de pointe».
Ainsi, après une première journée durant
laquelle il a été question tout d'abord, en guise d'introduction, des
«différents types d'instabilités de pentes» et des «problèmes posés», et
ensuite, de «la reconnaissance du site» dont la géologie et la géomorphologie,
l'hydrologie, les caractéristiques mécaniques avec la résistance au
cisaillement et l'étude cinématique, la seconde journée, lundi, avait été
consacrée notamment aux «calculs de la stabilité» dont la notion de coefficient
de sécurité, le calcul du coefficient de sécurité en rupture plane, le calcul
du coefficient de sécurité en rupture circulaire, le cas d'une surface de
rupture bidimensionnelle quelconque, l'application au dimensionnement d'ouvrage
et les perspectives. Comme il avait été question, toujours lors de la deuxième
journée, des «méthodes de confortement» dont les terrassements, les dispositif
de drainage, l'introduction d'éléments résistants (clouages et autres) et les
cas des remblais sur sols mous.
Quant à la troisième et dernière journée
d'études de cette rencontre scientifique et technologique, qui a lieu
aujourd'hui mardi, elle est consacrée aux «techniques de surveillance». Trois
journées d'études qui sont l'occasion pour tous les participants de sortir avec
des recommandations, lesquelles soirtiront elles-mêmes des débats qui ont eu
lieu lors des deux premières journées ainsi que ceux prévus durant la journée
d'aujourd'hui. En espérant seulement que, pour cette journée de clôture, la
grande salle de conférences Docteur Mohamed Bencheneb fasse le plein pour
donner à cette rencontre scientifique et technologique toute l'importance
qu'elle mérite eu égard à ce sujet très sensible des instabilités des sites et
du bâti, qui y est discuté et débattu. Trois journées d'études, des
communications, des débats et des recommandations sur lesquels, nous
reviendrons avec plus de détails dans nos prochaines éditions.
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Posté Le : 02/06/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com