« Nous sommes disposés à prendre en charge tous les problèmes qui se posent à cette daïra, au même titre que les 18 autres que compte notre wilaya. Je voudrais simplement que vous sortiez des sentiers battus des lenteurs administratives, de la bureaucratie... Je veux l'efficacité. Ne nous ralentissez pas dans notre travail ! Les citoyens attendent beaucoup de nous tous». C'est le coup de colère qu'a piqué le wali de Médéa, M. Abdelkader Zoukh, lors de la séance de travail tenue dernièrement au siège de l'APC de Ouled Bouachra, une des trois communes que compte la daïra de Si Mahdjoub. Une autre visite de sortie sur le terrain (au lendemain de celle similaire effectuée dans la daïra de Seghouane) dans cette daïra de Si Mahdjoub, située à 39 km au sud-ouest de Médéa et qui s'étale sur une superficie de plus de 229 km² pour une population totale qui dépasse actuellement les 20.000 habitants dont plus de 14.000 vivent en zones rurales. Une daïra dont les trois communes (Bouaïchoune, Ouled Bouachra et Si Mahdjoub) vivent des seules ressources agricoles et dont la population en âge de travailler, les jeunes surtout, font face à l'épineux problème du chômage. Pour en revenir à ce coup de colère, du chef de l'exécutif de la wilaya de Médéa, qui était accompagné par pas moins de huit de ses directeurs auxquels s'était joint le représentant de la Sonelgaz, il l'a été devant la lenteur criarde qui caractérise le paiement, par les responsables des régies communales, des créances des différentes entreprises intervenant dans les différents projets lancés à travers ces trois communes: «Après cela, vous viendrez nous dire que vous n'avez pas trouvé d'entreprises pour prendre les projets que vous lancez ! Il faut mettre un terme à ce laxisme dans la prise en charge des situations financières surtout qui ne fait qu'éloigner davantage les différentes entreprises dont nous avons besoin dans notre programme de développement», martèlera-t-il à l'adresse des trois P/APC et de leurs régisseurs présents à cette séance de travail. Ce point soulevé par M. Abdelkader Zoukh, qui le considère d'une extrême importance, est venu après celui constaté dans la daïra de Seghouane où le représentant de la Sonelgaz a fait état de créances impayées par les quatre communes que compte cette daïra et qui varient de 9 à 100 millions de centimes. L'occasion, là aussi, pour le wali de donner des instructions fermes pour l'assainissement de toutes les situations financières. Après cette séance de travail et d'évaluation qui aura duré plus d'une heure et au cours de laquelle le wali prendra connaissance des différentes opérations engagées et leurs taux d'avancement, selon un exposé exhaustif présenté par le chef de daïra de Si Mahdjoub, la délégation officielle se rendra sur le chantier de construction d'une salle de lecture qui sera réceptionnée à la fin de l'année en cours. Ce sera ensuite la visite, toujours à Ouled Bouachra, du projet des 20 locaux commerciaux, au profit des jeunes, dont le taux d'avancement atteint les 85%, les travaux ayant démarré le 15 octobre 2006. Dans la daïra de Bouaïchoune, le wali prendra connaissance du projet d'aménagement du chemin communal qui mène vers la fraction de Aïn Belkhir, sur une distance de plus de quatre kilomètres et dont les travaux, lancés le 14 juillet dernier, sont presque terminés. Le but escompté étant le désenclavement des populations rurales de cette zone ainsi que le confort et la sécurité dans leur transport vers le chef-lieu de commune. Une visite qui sera suivie par celle effectuée au sein du bureau postal qui a fait l'objet d'une opération d'aménagement pour un meilleur accueil des citoyens et de meilleurs services. A Si Mahdjoub, le chef-lieu de daïra, la délégation officielle inspectera les travaux d'aménagement du chemin communal de Guemana, sur une distance de plus de sept km, qui permettra là aussi le désenclavement des populations rurales vivant dans cette zone. Après quoi, la délégation officielle retournera dans le chef-lieu de commune pour une visite approfondie des travaux concernant l'amélioration urbaine dont sont l'objet les quartiers de cette ville de Si Mahdjoub dont la population en zone urbaine dépasse aujourd'hui les 6.000 habitants. La dernière étape de cette visite de travail, d'évaluation et d'inspection dans la daïra de Si Mahdjoub, prendra fin au niveau du chantier de construction du bassin de décantation, situé à quelque trois kilomètres du centre-ville, qui est en quelque sorte une station d'épuration de petite dimension plus précisément une station de pré-traitement des eaux naturelles pluviales et celles usées avec, à l'issue des différentes opérations, le prélèvement d'une boue qui sera utilisée comme engrais dans l'agriculture.
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Posté Le : 20/11/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com