Médéa : Le torchon brûle entre le Snapap et la DOU

Par cette action, les protestataires voudraient attirer l'attention du premier responsable de la wilaya sur ce qu'ils qualifient de dépassement et de provocation dont ils sont victimes, au moment où des efforts sont consentis pour apaiser le climat tendu des revendications sociales soulevées par les travailleurs des différents secteurs d'activité.
Ce document fait état d'accusations contre l'administration sur des pratiques, disent-ils, d'humiliation et de découragement des travailleurs, en particulier les contractuels. Ces derniers, de peur de ne pas voir leur contrat renouvelé, assure un représentant du Snapap, sont obligés de s'aligner strictement sur les orientations de la directrice des œuvres universitaires (DOU) qui fait tout «pour les dissuader à  renoncer à  l'adhésion au Snapap». Aussi, il est fait état d'agissements qui vont à  l'encontre du non-respect de l'esprit de la Constitution garante du pluralisme syndical et du libre choix des travailleurs qui est explicité par la loi 14/90 et complété par l'ordonnance 03/06 de la Fonction publique.
Les protestataires sont déterminés à  ne pas baisser les bras jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ils réclament la levée des sanctions contre les deux membres des bureaux du Snapap, l'arrêt de la campagne d'intimidation et d'humiliation entreprise par l'administration, ainsi que l'autorisation de la tenue d'une assemblée générale constituante de la section syndicale du Snapap. Contactée, la directrice des œuvres universitaires (DOU) a rejeté en bloc les accusations des représentants du Snapap. «Moi, j'ai toujours été pour le pluralisme des mouvements syndicaux et pour l'application des textes de loi en vigueur», explique Mme Guergueb, directrice des œuvres universitaires.