«Nous l'espérions, certes, mais nous ne nous attendions pas à un
tel succès d'autant plus que c'était le premier symposium international de ce
genre que notre pays avait l'honneur d'accueillir. Je voudrais par conséquent
remercier tous ceux qui, de près ou de loin et notamment tous les participants,
ont été à l'origine de cette réussite».
Ainsi s'est exprimé M. Smaïn Kouadik, doyen
de la faculté des sciences et des technologies de l'université Docteur Yahia
Farès de Médéa. Une rencontre hautement scientifique qui a été organisée, à
l'initiative de l'U.D.Y. Farès de Médéa, en coordination étroite avec plusieurs
universités algériennes, française et autres et qui s'est caractérisée par la
présence de plus de 200 participants entre universitaires, scientifiques,
chercheurs, industriels, fabricants, utilisateurs… venus des quatre coins du
monde, 95 interventions suivies de débats riches et intéressants et surtout une
plateforme de huit recommandations d'une importance à la mesure du devenir de
cette énergie solaire qui constitue réellement l'avenir pour un environnement
propre et sain.
Un
premier symposium international qui s'est caractérisé par la mise sur pied de
trois ateliers sur «les sources d'énergie propre», «le transport et les
véhicules», «les applications» ainsi que quatre séances plénières et un
«workshop» (atelier) où il a été présent le modèle d'une voiture hybride
c'est-à-dire fonctionnant au fuel et à d'autres sources d'énergies non
polluantes. Parmi les huit recommandations, approuvées à l'unanimité des
présents, nous commencerons par la plus importante d'entre elles et qui appelle
à «la création d'une association regroupant des industriels et les chercheurs
dans ce domaine des énergies propres ou renouvelables». Comme autres
recommandations, aussi intéressantes les unes que les autres, nous citerons «le
souhait de voir se rapprocher les industriels et les chercheurs avec des thèses
de doctorat», «la création de formations de types licence et master dans le
cadre de la réforme LMD en collaboration interuniversitaires» «la mise en place
de projets mixtes en collaboration avec les universités étrangères», «la
création de pôles d'excellence technologiques et notamment les véhicules
hybrides, le transport ferroviaire, l'énergie solaire, l'énergie éolienne…» «le
renouvellement des rencontres avec des conférences, des symposiums, des écoles
ou universités d'été, des workshops spécialisés…», «l'encouragement à la
création de thèmes de recherches liés au domaine des énergies propres ou
renouvelables, au développement durable» et, enfin, «la sensibilisation des
citoyens, jeunes et moins jeunes, et des jeunes enfants dans les établissements
scolaires, à travers la télévision, des programmes spécialisés et autres
moyens, sur les avantages et les vertus des énergies propres».
Un
«premier symposium international sur les énergies propres et leurs applications
en génie électrique» ou, en d'autres termes, «premier symposium» international
sur l'environnement / énergies bienvenues dans les applications électriques –
EFEEA/2010" qui a pris fin par une visite touristique, dans la région de
Ghardaïa, offerte à tous les participants. Comme il a été annoncé la tenue du
2ème symposium du genre à Newcastle, en Angleterre, et qui sera organisé par
l'université de Leicester en 2012.
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Posté Le : 11/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com