Algérie

Médéa Le livre a la cote



«Rapprocher davantage le livre de toutcitoyen, quel que soit son âge, capable de lire, reste le moyen le plus sûrpour donner, voire redonner, l'envie de lire. En d'autres termes, instaurer unevéritable culture de la lecture».C'est dans cette optique que vient des'ouvrir à l'institut des sciences de la gestion de M'sallah (entrée face àl'hôpital Mohamed Boudiaf), le troisième salon du livre de la ville de Médéa.Une manifestation culturelle, sous l'égide de la direction de la Culture de lawilaya de Médéa.  Eneffet, l'expérience acquise lors des deux premiers salons, qui ont eu lieu en2005 et 2006, aura été pour beaucoup dans le choix du lieu de la tenue de cetteimportante manifestation culturelle, dans la mesure où il présented'excellentes commodités aussi bien pour l'accueil du public que pourl'exposition de l'imposant volume de livres ramenés par les douze maisonsd'édition, présentés à ce troisième salon du livre de la ville de Médéa. Unsalon qui entre dans le cadre des festivités de la «Journée du savoir» qui alieu le 16 avril de chaque année et qui durera jusqu'au 20 de ce mois. Inauguré par M. Ahmed Ayache, directeur de la Culture de la wilayade Médéa, et en présence de quelques directeurs de l'exécutif ainsi que duP/APC de Médéa, ce troisième salon du livre se caractérise par une largevariété des titres exposés à la vente et dont le nombre dépasse les 6.000. Desmaisons d'édition venues d'Alger, Blida, M'sila... Un salon qui se caractériseégalement par les prix affichés, jugés très accessibles par les premiersvisiteurs. Ainsi, on y trouve des titres pour tous les goûts et pour tous lesâges: science, médecine, informatique, sport, littérature, histoire, religion,électronique, comptabilité, étude des langues étrangères, contes pour enfants,préparation aux différents examens scolaires et professionnels, cuisine etpâtisserie algériennes... Cedeuxième salon du livre sera marqué également par la tenue de plusieursconférences et soirées poétiques qui seront animées par des personnalitésconnues dans le monde de la culture, des sciences, de la littérature et même dela politique, dont les romanciers Tahar Ouettar et François Chavame, le docteurAbdelhamid Bourayou, le professeur Abdelhamid Mehri, le journaliste et poèteMohamed Kadik et Linda Amiri, doctorante à l'institut d'études politiques deParis. Et le nombreux public attendu dans la salle de conférences de la maisonde la Culture Hacène El-Hassani, suivra certainement avec assiduité tous lessujets qui seront abordés comme «réalités de la littérature populairealgérienne et ses perspectives» du docteur Abdelhamid Bourayou, «Leçons à tirerde l'histoire de la Révolution algérienne» de  M.Abdelhamid Mehri, «la guerre d'Algérie en France» de Linda Amiri. Desconférences qui ont débuté lundi dernier avec le romancier Tahar Ouettar quiaura fait un large tour d'horizon sur ses principales pièces, le pourquoi et lecomment de leur écriture, avec des détails aussi nombreux que précis, quiauront retenu en haleine, plus de deux heures durant, la nombreuse assistanceparmi laquelle des étudiants et étudiantes de l'institut des langues et dessciences de la communication, amenés par leur directrice, Docteur FatihaBoulafrad-Abudura, et M. Saâdane Chebaïki, recteur du centre universitairedocteur Yahia Farès de Médéa. Une occasion également pour «Ammi» Tahar pourlever toute équivoque concernant ses rapports, que l'on disait toujours tendus,avec le regretté journaliste et écrivain Tahar Djaout: «Les frictions ont toujoursexisté entre des membres d'une même famille et c'était le cas entre TaharDjaout, que Dieu ait son âme, et moi. Tout ce qui a été dit et écrit à cepropos n'est que pure littérature de gens malintentionnés». Latenue de ce troisième salon du livre de la ville de Médéa a été aussil'occasion d'une cérémonie d'adieu en l'honneur du désormais ex-directeur de lamaison de la Culture Hacène El-Hassani, M. Mohamed Nadjib Benhadjer, qui, aprèsplus de vingt ans à la tête de cette institution, vient d'être promu directeurde la Culture de la wilaya de Skikda. Son intérim étant actuellement assuré parM. Miloud Belhenniche, chef de service chargé de l'administration à la maisonde la Culture Hacène El-Hassani de Médéa. Ilreste à signaler, enfin, qu'en marge de ce troisième salon du livre, deuxsoirées de «chaâbi» seront organisées à la maison de la Culture HacèneEl-Hassani: l'une aujourd'hui avec le chanteur Mohamed Habirèche, et l'autrejeudi 19 avril avec Abdelkader Chaou.


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