Algérie

Médéa : Le cri de détresse d'une vieille handicapée


Cette vieille femme habite dans le village Hmamdia au nord du chef-lieu communal. N'ayant jamais bénéficié d'aide de la part des pouvoirs publics, Hadda affirme qu'elle «n'a jamais quitté son village depuis qu'elle y a vu le jour et elle a résisté aux affres du terrorisme durant les premières années de terreur». Selon elle, «c'est grâce à  une modeste somme qui lui a été octroyée par la Direction de l'action sociale (DAS), soit 4000 DA par mois, qu'elle a pu aménager un petit toit». Le hic est que sa demeure est dépourvue d'électricité et autres commodités. Ce salaire dérisoire n'a connu aucune hausse depuis de longues années malgré les assurances du président de la République et du ministère de tutelle qui, à  chaque fois, insistent sur la protection de cette frange de la société.
D'ailleurs, l'article 32 consacré aux personnes handicapées est explicite à  ce sujet. Mais au jour d'aujourd'hui, la vieille Hadda n'a rien vu venir. «J'ai sollicité les responsables concernés, mais en vain», dira-t-elle, les larmes aux yeux. «Je me suis adressée à  la direction de Sonalgaz, mais on m'a informé que je devais d'abord m'acquitter de la somme de 350 000 DA pour un éventuel branchement». Pour elle, le comble est que ses voisins immédiats en sont dotés. «Peut-on vivre avec 4000 DA mensuellement'», nous dira la vieille femme connue dans la région pour son franc-parler. En attendant des jours meilleurs, et que son cri de détresse soit entendu, elle se contente de cette maigre pitance.                                             
 
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)