Algérie

Médéa : Le «chaâbi» en maître



C'est un programme de soirées ramadanesques riche et varié que propose, et ce jusqu'au 29 de ce mois, la Maison de la culture Hacène El-Hassani de Médéa. Un programme fait surtout de chansons de «chaâbi» et de «moderne» auxquelles s'ajoutent le «aïssaoua», la «zorna», le théâtre et des conférences historiques.

Ainsi, comme il est devenu coutumier en cette période du mois sacré de Ramadhan, les responsables de cette institution culturelle n'ont, encore une fois, lésiné sur aucun effort pour répondre aux attentes du public, aux préférences diverses, de plus en plus connaisseur et qui a pris la bonne habitude de s'y rendre.

Un programme qui a la particularité de présenter cette année, avec la chaleur ambiante actuelle, la quasi-totalité des soirées en plein air. Une initiative qui permet un plus grand nombre de places, et donc de spectateurs, par rapport à la capacité d'accueil de la salle où se tiendront les deux seules soirées consacrées aux conférences.

De la lecture du programme qui nous a été remis par le directeur de la Maison de la culture Hacène El-Hassani de Médéa, M. Abdelkader Djenaïhi, il ressort que le «chaâbi» se taille la part du lion avec pas moins de dix soirées, suivi de la «chanson moderne», avec cinq soirées, et deux pièces théâtrales. Ainsi, pour les adeptes de la chanson chaâbie, il y aura les chanteurs locaux, qui ne sont plus à présenter, comme cheikh Mohamed Fatmi, cheikh Mohamed Habirèche et les deux cousins Benlakehal (Boualem et Mustapha). Du côté des invités, c'est un plateau de choix qui sera présenté au nombreux public qui est attendu, comme lors de chaque mois de Ramadhan, avec les cheikhs Mehdi Tamache, Abdelkader Chercham, Boubakar Hattali, Kamel Chalabi et le Mostaganémois Ahmed Zeghiche qui n'est autre que le meilleur élève de cheikh Maâzouz Bouadjadj. Alors que la soirée de clôture de ces veillées ramadanesques sera animée par une pléiade de jeunes chanteurs locaux au talent certain dans le chaâbi. Des jeunes qui ne cessent d'étonner et de s'affirmer d'année en année.

Les soirées consacrées à la chanson moderne seront animées, quant à elles, par de jeunes chanteurs locaux qui excellent dans ce genre et que le public habituel de la Maison de la culture Hacène El-Hassani de Médéa a appris à bien connaître.

Il s'agit en l'occurrence des chebs Djamel, Lotfi, Zoheir, Farouk, Hicham et El-Hadi El-Achab. Le théâtre, pour sa part, sera également à l'honneur avec deux représentations dont le célèbre monologue «Rodjla 100 %» du comédien El-Amri Kaouane. Les cinq soirées restantes seront consacrées aux deux conférences programmées à l'occasion de «Ghazouet Badr» et «Leïlat Echèk» ainsi qu'aux groupes de «zorna» et à la troupe de «Aïssaoua cheikh Benaïssa».

Comme il reste à rappeler enfin, que pour les soirées ramadanesques de cette année qui débutent toutes à 22h00, l'entrée sera payante de façon tout à fait symbolique. Ce qui ne manquera certainement pas d'apporter un plus pour la prise en charge des différentes associations théâtrales, musicales et autres qui relèvent de cette institution culturelle.




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