Médéa : Le centre universitaire et Kahrif s'associent

« Intégrer progressivement les étudiants dans leur futur cadre de travail, d'une part, et assurer le perfectionnement et l'actualisation des connaissances aux enseignants chercheurs et aux ingénieurs appartenant aux deux parties signataires de la convention.»

Tels sont les deux objectifs essentiels que se proposent de réaliser le centre universitaire Docteur Yahia Farès de Médéa et la société des travaux d'électrification Kahrif, dont le siège social de la direction générale se trouve à Médéa - Aïn D'heb, à travers cette importante convention de coopération et d'échanges dont la signature a eu lieu, en fin de matinée de mercredi dernier, dans le salon d'honneur de cet établissement universitaire. Une cérémonie qui a été présidée conjointement par M. Mohamed Hadjeb, président-directeur général de Kahrif, et le docteur Saâdane Chebaïki, recteur du centre universitaire en question, en présence de plusieurs directeurs d'instituts universitaires et de cadres de l'entreprise concernée.

Au préambule de cette convention, qui comporte pas moins de treize articles la régissant, il ressort le fait qu'aujourd'hui «il est possible d'affirmer que le développement durable des moyens humains et la production ne peuvent se réaliser que dans un environnement au sein duquel les partenaires sociaux, qui sont dans ce cas l'entreprise et l'université, établissent des rapports mutuels dans les domaines qui relèvent de leurs compétences». Ainsi, du premier article portant sur «l'objet de la convention» au treizième et dernier se rapportant aux «litiges qui pourraient survenir entre les deux parties» en passant par «l'étendue de la convention», «l'organisation des visites et des stages au profit des étudiantes et étudiants», «les obligations des trois parties: Kahrif, centre universitaire et étudiants», «les sanctions disciplinaires», «les dispositions sécuritaires», «la durée et l'entrée en vigueur de la convention»..., ce protocole d'accord définit le champ d'action permettant aux deux parties contractantes de fructifier au maximum, et dans un sens réciproque, leurs capacités et leurs expériences. En d'autres termes, il définit les différents domaines et la nature des différentes actions à entreprendre en commun accord et dans le respect de la règlementation en vigueur, pour une meilleure intégration professionnelle des étudiants, qui sont les responsables de demain, dans leur futur cadre de travail. Ceci par l'organisation de visites et de stages, à leur profit, en milieu industriel au sein des universités et des chantiers de Kahrif. Comme il tend à permettre la participation des cadres de cette société Kahrif à l'encadrement et dans les jurys de soutenance des projets de fin d'études des étudiantes et d'étudiants dont les profils permettent de travailler au sein de Kahrif ou d'entreprises similaires. Une convention qui permet également aux enseignants du centre universitaire Docteur Yahia Farès de Médéa de participer aux travaux d'études et de recherches engagés par Kahrif. Ou encore l'échange de documents scientifiques et techniques existants chez les deux parties pour un enrichissement du fonds documentaire des deux organismes, sans oublier l'organisation en commun de séminaires et colloques scientifiques destinés à faire le point sur l'évolution des connaissances scientifiques et technologiques relevant de leurs domaines de compétence respectifs.

Cette convention qui est entrée en vigueur à la date de sa signature, soit mercredi dernier, et dont la durée est de cinq années, renouvelable par tacite reconduction pour la même période, coïncide avec la création d'une nouvelle option «Réseau électrification - licence professionnelle» au sein de l'institut des sciences et de la technologie, relevant du centre universitaire Docteur Yahia Farès de Médéa.

Pour rappel, Kahrif a été créée le 16 octobre 1982 à la suite de la restructuration de la Sonelgaz. Elle deviendra en 1989 une société par actions. En 2006, elle revient et se remet sous la coupe de la Sonelgaz dont elle constitue aujourd'hui le véritable levier dans ce sens que 80% de l'électrification du pays a été réalisée par Kahrif. Alors qu'en ce qui concerne le gaz de ville, cette société a réalisé plus de 1.500 km du réseau de distribution entre 1995 et 2005.