Algérie

MEDEA La police veut communiquer


« La réussite du plan de communication, misactuellement en application par la Direction générale de la Sûreté nationale(DGSN), passe nécessairement par l'établissement d'un véritable esprit deconfiance réciproque entre la police et la presse, tous médias confondus.La presse constituant elle-même notre bienprivilégié avec le citoyen, au service duquel nous demeurons mobilisés».C'est ainsi que l'on peut résumer la longueintervention de madame Malika Alloul, conseillère en communication auprès de M.Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale. Une intervention faite,dans la matinée de mercredi dernier au niveau du siège de la Brigade mobile dela Police judiciaire (BMPJ) de Médéa, devant tous les officiers responsables dela Sûreté nationale au niveau de la wilaya de Médéa. A savoir les 12 chefs desûreté de daïra, les 7 chefs de BMPJ, les 7 chefs de sûreté urbaine duchef-lieu de wilaya ainsi que les 2 chefs des unités républicaines deBerrouaghia et de Médéa. Une rencontre à laquelle étaient également présents lechef de sûreté de la wilaya de Médéa, M. Lakhdar Delhoum, M. Allal Gaïd,commissaire principal chargé de l'intérim en périodes d'absence de ce dernier,et à laquelle était conviée la corporation de la presse locale.Une intervention qui aura été l'occasion,pour madame la Conseillère en communication auprès de M. Ali Tounsi, d'abordertous les volets de la nouvelle stratégie de communication prônée par la police.Entrant dans le vif du sujet, et pour bien mettre en exergue cette nouvellevision de la police, concernant ses relations aussi bien avec les citoyensqu'avec la presse, madame Malika Alloul dira: «Un siège de sûreté, qu'il soitd'arrondissement, de daïra ou de wilaya, doit être celui où le citoyen, quelqu'il soit, doit trouver toute son aise.Et cette aise ne peut être possible qu'avecla confiance qu'il doit ressentir à travers l'accueil qui lui y est réservé.Cet accueil que nous considérons comme la colonne vertébrale de notre action».Parlant de la composante de la police, elledira avec force: «La ressource humaine existe, reste seulement à savoir l'utiliseren lui donnant les meilleurs moyens pour son épanouissement, synonyme derendement optimal, au service de l'institution et des citoyens. Et là aussi,l'esprit de communication constructive doit prévaloir, dans les limites durespect réciproque, entre le supérieur et le subalterne». Et madame MalikaAlloul de bien insister: «Et c'est ce même esprit de communication, basé sur lerespect et la confiance réciproques, qui doit prévaloir avec le citoyen endehors des différents sièges de notre institution, si nous voulons bénéficierde sa précieuse coopération dans notre lutte contre la criminalité sous toutesses formes».Abordant plus longuement encore le derniervolet de son intervention, concernant la gestion des relations de la policeavec la presse, madame Malika Alloul insistera sur «la disponibilité pleine etentière de la police envers la presse dans le domaine de l'information». Nonsans inviter cependant les médias à comprendre l'esprit de réserve, «la lignerouge» en d'autres termes, auquel reste astreinte la police. Et dont lesreprésentants de la presse, présents à cette rencontre, ont dit saisir le senset comprendre parfaitement. Ces derniers ne s'étant pas, toutefois, empêchés desoulever, durant le débat très détendu qui s'ensuivit, certains pointsconcernant, entre autres, les difficultés à avoir une information autre quecelle relative aux bilans périodiques des activités de la police, ou auxaccidents de la circulation dont tout le monde, ou presque, peut être aucourant avant même leur publication dans les journaux. «Ce que nous voudrionsavoir, ce sont surtout ces faits divers, qui ont une connotation sociale, etqui nous permettent de mener notre travail de sensibilisation, en plus de celuide l'information», dira l'un. Et un autre d'ajouter: «Nous aspirons àl'installation d'un véritable réflexe de communication chez les responsables dela cellule chargée des relations avec la presse».Une doléance qui a été apparemment prise enconsidération dans la mesure où madame Malika Alloul dira: «C'est justementautour de ce réflexe de communication que la Direction générale de la Sûreténationale est en train de mener, depuis cinq années, son plan de communicationdont l'objectif essentiel reste la valorisation de l'image de l'institution dela police dans tous les domaines et auprès de tous ses partenaires, dont lapresse, que nous considérons comme notre meilleur allié». Cette rencontreprendra fin par une sympathique collation offerte en l'honneur de tous lesprésents et qui a été également une occasion, pour les représentants de lapresse locale, de renforcer les liens cordiaux qui les lient depuis assezlongtemps aux officiers responsables de la sûreté au niveau de la wilaya.
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