« Dans toute construction d'un bâtiment, quel- qu'en soit le type, la maçonnerie joue impérativement un double rôle : celui de support en même temps que celui de protection. D'où, toute l'importance qu'elle doit mériter et la grande attention qui doit lui être accordée par tous ceux en charge du secteur de l'habitat, en particulier, et des constructions en général». C'est la conclusion à laquelle sont arrivés les participants à cette «journée technique sur les maçonneries porteuses chaînées», en d'autres termes les ouvrages composés de pierres ou de briques unies par un liant qui peut être le mortier, le plâtre ou le ciment notamment. Une rencontre technique placée sous le patronage du wali de Médéa et organisée par l'Office de promotion et de gestion immobilières (OPGI) de la wilaya de Médéa, avec le concours précieux du Contrôle technique de la construction (CTC) pour les régions de Médéa, ainsi que de la Société d'études techniques et d'architecture de Médéa (SETAM). Une rencontre qu'a abritée, mercredi dernier, la salle de conférences Dr Mohamed Bencheneb du centre universitaire Dr Yahia Farès de Médéa et qui était destinée aux architectes, bureaux d'études entrepreneurs... exerçant dans la wilaya de Médéa. Une rencontre rehaussée par la présence du wali de Médéa, et du P/APW, comme il y a lieu de signaler la présence remarquée, du directeur du Centre national d'études et de recherches intégrés du bâtiment (CNERIB). A pris le premier la parole pour souhaiter la bienvenue à tous les participants, le D.G. de l'OPGI de Médéa, M. Mohamed Merdjani, après une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes du séisme de Boumerdès, du 21 mai 2003, dont c'était, en cette journée de mercredi dernier, le triste cinquième anniversaire. Il abordera brièvement l'importance de cette «journée technique sur les maçonneries porteuses chaînées» tout en brossant un tableau succint de la situation de l'habitat dans la wilaya de Médéa. Lui emboîtant le pas, M. Abdelkader Zoukh tiendra tout d'abord à «saluer cette heureuse initiative qui, nous l'espérons tous, ne manquera pas d'avoir des résultats positifs sur ce secteur de l'habitat et des constructions. Une rencontre qui permettra à tous les concernés d'échanger leurs idées et leurs expériences pour aboutir à une meilleure créativité et une meilleure performance en tenant compte des réalités existantes dans la wilaya de Médéa. Et c'est dans ce sens, que j'en appelle à l'aide et à la compréhension de tous pour une meilleure coordination qui reste la condition sine qua non pour pouvoir arriver à cette amélioration qualitative, que nous attendons tous, dans ce secteur névralgique de l'habitat dans lequel l'Etat injecte des moyens financiers très importants». Et le wali de continuer en haussant le ton : «Nous devons tous lutter contre cette médiocrité que nous constatons assez souvent dans les chantiers que nous visitons à travers la wilaya. Et je persiste à dire que notre problème, aujourd'hui, est un problème d'hommes. Et c'est l'homme qui reste notre meilleure richesse, qu'on le comprenne une bonne fois pour toutes ! Nous n'avons pas de problèmes financiers. Il reste seulement à rappeler que la construction, et donc l'habitat, est une responsabilité collective». Et ce sera pratiquement dans le même sens que sera faite la brève intervention de M. Ali Boudine, P/APW qui avait été précédé par le recteur du centre universitaire Dr Yahia Farès, Dr Saâdane Chebaïki, qui renouvellera «la disponibilité de cet établissement universitaire à accompagner ces différentes journées à chaque fois qu'il sera sollicité». Ce sera ensuite le début des sept communications au programme avec la première du Dr Hamid Afra, qui est également directeur de recherche au CNERIB, qui parlera longuement de «l'utilisation des matériaux locaux et la réglementation thermique du bâtiment». L'occasion pour le conférencier d'insister sur «l'utilisation de la pierre aussi bien pour les ouvrages d'art que pour l'habitat rural et ce à faible coût. Cette pierre qui est une ressource naturelle largement disponible en Algérie et qui peut se substituer à d'autres produits manufacturés bien plus chers». La communication présentée par le représentant du CTC - centre/Agence de Médéa traitera des «recommandations techniques pour la réalisation des constructions en maçonneries porteuses chaînées en zones sismiques». Tout comme l'intervention de M. Hamid Benchaabène, directeur du CTC-Sud/Agence de Médéa, qui parlera longuement de «la maçonnerie chaînée», un exposé très clair et bien détaillé. L'autre communication intéressante aura été celle présentée par le représentant de la SETAM qui parlera de «l'aspect économique d'une structure en maçonnerie chaînée dans une zone de faible à moyenne sismicité dans la wilaya de Médéa». Des communications qui ont donc toutes tourné autour de la problématique de la «maçonnerie porteuse chaînée» et surtout de «l'utilisation de la pierre» qui peut constituer l'avenir pour l'habitat rural dans la wilaya de Médéa et le moyen le plus approprié pour accélérer le retour des populations rurales sur leurs terres. Deux sujets d'importance que confirme ce nombre conséquent des interventions enregistrées durant le débat riche et ouvert qui a suivi.
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Posté Le : 25/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com