Mieux vaut tard que jamais, dit-on. En effet, le domaine médical se réveille enfin à Médéa et veut aussi sa quote-part dans le créneau des investissements parmi les autres activités à caractère industriel et prestataire.Mercredi dernier, une rencontre s'est tenue au niveau du cabinet de la wilaya, regroupant le wali, Mohamed Bouchema, et plusieurs praticiens, qui ont présenté un dossier afin de réaliser des projets de structures médicales de soins à travers différentes localités du vaste territoire du Titteri.
Au total, jusqu'à présent, on relève quatorze postulants qui ont obtenu l'avis favorable de l'administration de la wilaya.Il s'agit de quatre centres d'hémodialyse, deux à Ouzera, un à Ksar El Boukhari et un autre à Tablat, qui est opérationnel depuis le 2 novembre dernier avec une capacité d'accueil de 22 malades/jour. Neuf cliniques médico-chirurgicales seront réalisées dans les agglomérations de Médéa, Ouzera, Ksar El Boukhari, Beni Slimane et Chellalet Adhaoura, ainsi qu'un cabinet multiservice à Chahbounia. La volonté exprimée par l'ensemble des praticiens investisseurs, présents lors de cette séance de travail, ne fait plus de doute sur la bonne foi des uns et des autres pour concrétiser au plus vite leurs projets.
Mais, certains d'entre eux ont justifié le retard par des contraintes rencontrées sur l'assiette de terrain affectée, en particulier sur le pôle médical prévu à Ouzera, où des indus occupants et des constructions illicites font obstacle, empêchant les nouveaux attributaires de prendre possession du terrain et de lancer les travaux.
Dans ce cadre, le chef de l'exécutif de wilaya n'a pas mâché ses mots. Il a été catégorique, en instruisant le directeur des affaires domaniales et celui de l'industrie pour engager une procédure judiciaire immédiate et faire évacuer les lieux par la force de la loi.
Aussi, il a donné des consignes fermes, en insistant sur la facilité qu'on doit accorder aux investisseurs, en général, et en particulier à ceux du domaine de la santé, sachant que la population est dans un besoin crucial pour se soigner et sans faire de grands déplacements, parfois même hors de la wilaya. L'autre volet d'investissement a été réservé au cours de cette rencontre aux futurs hôteliers, qui ont pris place pour expliquer leur situation depuis la remise de l'acte de concession du terrain d'assiette foncière. Ils sont 27 à avoir opté pour ce créneau touristique éparpillé sur les diverses localités de Médéa, El Hamdania, Berrouaghia, Aïn Boucif, Boughezoul, El Omaria, Ksar El Boukhari et Chahbounia.
Ces infrastructures d'accueil touristiques, envisageables pour l'avenir, vont du relais routier jusqu'à l'hôtel de luxe 4 étoiles, d'une capacité de plus de 400 lits. Un débat fructueux s'est instauré, au cours duquel le wali n'a pas manqué de dynamiser davantage les investisseurs pour aller de l'avant en vue de lancer et d'accélérer les travaux de réalisation de ces projets prometteurs qui sont d'un apport économique indispensable pour le décollage certain de cette contrée du Titteri, qui a toujours été à la traîne dans ce créneau par rapport à d'autres régions du pays.
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Posté Le : 25/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Teta
Source : www.elwatan.com