Face à l'invasion brusque et accélérée de
la technologie à travers ses nombreux moyens de communication audio-visuels, l'Internet
principalement, l'utilisation du livre et donc l'utilité de la lecture se
trouvent grandement menacés de disparition.
C'est autour de cette problématique que se
sont axés les travaux du «Séminaire national sur la littérature de l'enfant et
les milieux électroniques» dans sa troisième édition qui a eu lieu dernièrement
à Médéa et qu'a abrité la grande salle de conférences Dr Mohamed Bencheneb de l'université Dr Yahia
Fares. Une manifestation culturelle qui a été
organisée par la direction de la
Culture de la wilaya de Médéa, en étroite coordination avec
l'UDYF de Médéa et rehaussée par la présence de Mme
Z'hor Ounissi, ancienne
ministre de l'Information, qui accompagnait le wali de Médéa, M. Brahim Merad et les autorités civiles et militaires. Un séminaire
national qui a été caractérisé par la présentation de 22 communications animées
par des docteurs et professeurs du monde de la littérature, et du livre plus
précisément, venus de différentes universités du pays (Alger, Mostaganem, Constantine,
Oran, Sétif, Ouargla, Skikda, Médéa et Tlemcen ainsi que de pays amis dont la France, le Soudan, la Tunisie… L'occasion pour
honorer la mémoire de Abdelkrim Euldji,
un des dignes fils de la ville de Médéa, plus connu, sous son nom littéraire de
«Djamel Ettahiri (1947-1999), écrivain et poète, celui
qu'on surnommait «le grand ami des enfants» pour ses nombreuses Å“uvres (contes,
poèmes, textes) dédiées justement aux enfants, et dont la famille a été honorée
à cette occasion.
Un séminaire national qui a duré trois
journées pleines et qui a pris fin par la lecture des recommandations, au
nombre de seize qui traduisent toutes l'importance qui doit être accordée à la
littérature de l'enfant. Seize recommandations qui ont été formulées après les 22
communications qui ont été suivies de débats responsables, parfois
contradictoires. Parmi les communicants, nous citerons Tayeb
Ould Aroussi (directeur de
la bibliothèque du monde arabe de Paris), Hatem El-Fetnassi (université de Sousse -Tunisie), Abdelhakim Saïm et Djamila Mustapha-Zeggaï (Oran, Saïd Benzerga
(Bouzaréah), Adel Boufennaz (Skikda), Leïla Benaïcha (Sétif), Mohamed Belaïdouni
(Mostaganem), Fadhéla Seddik
et Abdelhakim Ouali-Dadda (Tlemcen),
Mohamed Sid Ahmed Mustapha (Soudan), Akram Belamri et Hocine Ras El-Djebel (Constantine),
Laïd Djellouli (Ouargla)…
ainsi qu'une dizaine d'autres professeurs de l'UDYF
de Médéa.
Des communications qui ont toutes tourné
autour de l'enfant, sa littérature, son milieu culturel, la technologie le
concernant, le rôle des bibliothèques et des technologies modernes dans le
développement de la personnalité de l'enfant, les jeux électroniques entre
avantages et inconvénients, la modernisation du théâtre scolaire pour un enfant
doué et intelligent, la littérature de l'enfant et l'importance du livre comme
la lecture, la littérature numérique destinée à l'enfant, la culture de
l'enfant et les défis de la mondialisation… Un «séminaire national sur la
littérature de l'enfant et les milieux électroniques» dont une des 16
recommandations appelle le ministre de la Culture à «le prendre en charge et lui donner une
audience internationale, au sens plein du mot, et faire de la wilaya de Médéa
le siège de la ligue nationale de la littérature et de la culture de l'enfant».
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Posté Le : 08/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com