Algérie

MEDEA: Il voulait… deux milliards de centimes !


Il harcelait sa victime depuis le mois de mai 2011 à qui il «réclamait», ni plus ni moins, que la somme faramineuse de… deux milliards de centimes ! Sinon, il la tuerait et kidnapperait des membres de sa famille !

Il, c'est un individu universitaire et titulaire d'une licence, demeurant à Médéa, alors que la victime est un marchand de cuir très connu dans cette même ville de Médéa où elle habite. Selon le communiqué de presse qui nous a été remis à la cellule de la Sûreté de wilaya de Médéa, la genèse de ce harcèlement et ce chantage remonte donc au mois de mai 2011 et était caractérisée par des correspondances que le mystérieux maître chanteur prenait le soin de glisser à l'intérieur de la voiture de la victime ou mettait sur le pare-brise.

Un manège qui allait durer jusqu'au 26 décembre écoulé, date de la dernière correspondance avant de passer à l'exécution de ses menaces, en cas de refus de la victime de céder et remettre les deux milliards de centimes.

Une dernière correspondance où tout était indiqué : le lieu, le jour, l'horaire, le volume de la valise qui devait contenir l'argent…

Le lieu ? Un bain douche situé dans le quartier M'Salla à Médéa, avec une précision de taille : le numéro de la chambre où devait être déposée la fameuse valise. Entre temps, les services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Médéa avaient été déjà alertés, à travers un dépôt de plainte contre X, de la part de la victime et ce dès les toutes premières correspondances. Un dépôt de plainte qui allait être l'entame de l'enquête menée de façon très professionnelle par les éléments de la police judiciaire. Et une souricière fut tendue, en cette journée du lundi 26 décembre 2011, avec une mise sous surveillance très étroite du bain-douche en question ainsi que toutes les rues et ruelles environnantes… Et le fruit mûr fut très facilement cueilli avec l'arrestation du mystérieux maître chanteur, en flagrant délit de récupération de la… fameuse valise qui ne contenait bien sûr, que du… papier journal. Présenté, mercredi dernier, devant le procureur de la République près le tribunal de Médéa, le maître chanteur universitaire titulaire d'une licence a été placé sous mandat de dépôt.


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