Algérie

Médéa Habitat, commerce informel, éducation...



C'est aujourd'hui que commencent les choses sérieuses pour les 43 membres, dont une grande majorité de nouveaux de l'APW de Médéa qui auront à débattre quatre dossiers importants (agriculture, commerce, éducation et habitat) durant cette seconde session ordinaire pour l'année 2008. Quatre dossiers parmi les plus sensibles et auxquels les citoyens accordent beaucoup d'importance et sur lesquels ils fondent énormément d'espoir, notamment en ce qui concerne l'agriculture et l'habitat. Des dossiers sur lesquels les commissions qui en sont chargées ont planché durant pratiquement ces trois derniers mois avec notamment plusieurs sorties sur le terrain à travers un grand nombre de daïras et de communes. Des sorties qui leur auront permis d'avoir un aperçu sur tout ce qui a trait à ces secteurs et plus particulièrement les problèmes rencontrés et qui nécessitent les mesures les plus efficaces pour un rendement optimal dont bénéficieront les citoyens. Concernant l'agriculture, le principal objectif reste le retour des populations rurales sur leurs terres, pour une meilleure production céréalière et en fruits et légumes tout comme le développement de l'élevage. La wilaya de Médéa étant une région agro-pastorale par excellence, dans ce sens que sur les 877.595 hectares de sa superficie totale, l'agriculture en prend 773.541 dont seulement 338.347 sont utiles aujourd'hui, soit 44 %. D'où la nécessité de développer l'habitat rural, de régler le problème du foncier dont souffrent beaucoup de communes rurales et, par voie de conséquence, les fellahs. Comme il s'agira de développer l'ouverture de nouvelles pistes permettant aux populations rurales actives de se rendre sur les terres éloignées pour leur exploitation. Pour ce qui est du secteur de l'habitat, il s'agira de donner un nouveau souffle à tous les programmes engagés (habitat social, participatif, rural, résorption de l'habitat précaire...) tout en tenant compte de la flambée des prix qui caractérise actuellement les différents matériaux de construction. Le secteur de l'Education reste, de son côté, caractérisé par l'insuffisance de mobilier scolaire (tables et chaises) dans beaucoup de communes, ainsi que par ce nombre encore important d'écoles primaires rurales encore fermées. Ce qui constitue un des handicaps pour les populations rurales intéressées par le retour sur leurs terres. D'où l'urgence de leur réouverture pour justement accélérer ce retour qui ne pourra être que bénéfique pour le développement de l'agriculture. Les fellahs étant ainsi rassurés pour la scolarité de leurs enfants. Ce secteur faisant, enfin, encore face à l'insuffisance du transport scolaire. Le dossier du commerce bénéficiera lui aussi d'une attention particulière, dans la mesure où il y est relevé beaucoup de problèmes et difficultés. A commencer par ce commerce informel qui, même s'il permet à des milliers de familles de subvenir à leurs besoins, fait beaucoup perdre aussi bien à tous les commerçants agréés qu'à l'Etat, sans oublier les multiples désagréments qu'il crée et dont souffrent les citoyens : rues et trottoirs totalement squattés, ordures et détritus partout... D'où l'urgence à lui trouver les solutions les plus efficaces qui puissent permettre à toutes les parties de trouver leurs comptes. Un dossier où il sera également question de tous ces «pseudo-investisseurs» qui ont bénéficié de terres à l'intérieur des zones d'activités, mais qui... n'ont jamais lancé leurs projets, à ce jour ! Durant cette seconde session ordinaire, les membres de l'APW auront également à donner une suite à la demande faite par le wali de Médéa, en date du 18 mars 2008, concernant la récupération de certaines terres agricoles, situées en milieu urbain, pour le lancement de projets d'intérêt commun comme l'habitat, la pratique sportive, la réalisation de zones d'activités, de marchés, d'un centre de rééducation... Les communes concernées étant celles de Souaghi pour la réalisation de 140 logements sociaux, de Médéa pour la réalisation d'un pôle sportif à Sidi Amar, de Bouskène pour créer une zone d'activités à Ouled Larbi et de Béni-Atteli pour la réalisation d'un établissement de rééducation et d'un autre pour l'environnement.


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