« Tout pour le
développement de l'investissement dans la wilaya de Médéa» est le sens à donner à cette
troisième rencontre du genre, une journée d'information qui a été consacrée, cette
fois-ci, à l'annonce et aux explications détaillées des «mesures de soutien aux
investissements décidées par les autorités supérieures du pays en faveur des
wilayas du sud et des hauts plateaux dont justement la wilaya de Médéa».
Une journée
d'information s'est tenue, mercredi dernier, à la faculté de Droit et des
Sciences administratives (ex-complexe théâtral de M'salla) relevant de
l'université Docteur Yahia Farès de Médéa, à l'initiative du wali de Médéa, M. Brahim
Merad, en coordination étroite avec M. Abdelkrim Mansouri, directeur général de
l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI). Cette journée
d'information a regroupé plus de 300 participants dont l'exécutif de la wilaya de Médéa, les
chefs de daïra, les P/APC, les autorités militaires, les représentants locaux
des deux chambres du Parlement, un grand nombre d'investisseurs locaux ainsi
que ceux venus des wilayas du centre à l'image du cercle des entrepreneurs et
industriels de la Mitidja
(CEIMI). Une rencontre qui a vu également la présence d'une forte
délégation de l'ANDI.
Dans sa brève
allocution d'ouverture et de bienvenue, M. Brahim Merad tiendra d'abord à «remercier l'ANDI, avec à sa tête M. Abdelkrim Mansouri, d'avoir
bien voulu accompagner la
wilaya de Médéa dans son action et ses efforts de
redynamisation de l'investissement dans ses différents secteurs. Un
accompagnement que nous saluons à sa juste valeur et que vient confirmer cette
troisième rencontre, après celles des 17 mai et 16 octobre 2011, avec la particularité que
la dernière
rencontre avait été rehaussée par la présence de M. Mohamed
Benmeradi, ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de
l'investissement» Et M. Brahim Merad d'ajouter: «Au jour d'aujourd'hui, les
services concernés de la
wilaya de Médéa ont donné l'accord définitif à pas moins de 46
projets d'investissement, tous secteurs confondus, d'un montant financier de 13
milliards 850 millions de dinars. 46 projets qui vont pouvoir créer pas de 2.600
emplois directs et autant d'indirects. Ce qui ne pourra être que bénéfique pour
une relance réelle et une redynamisation effective du développement socio-économique
de la wilaya de
Médéa». Lui emboîtant le pas, M. Abdelkrim Mansouri tiendra tout simplement à
dire que «l'ANDI est prête, en application des décisions et instructions de M. le
président de la République,
à accompagner et à offrir toute son aide à tous les investisseurs intéressés
par le développement socio-économique de nos 48 wilayas». Une intervention au
cours de laquelle M. Abdelkrim Mansouri donnera des explications détaillées sur
toutes les dernières décisions et autres mesures de soutien offertes aux
investisseurs intéressés par les wilayas du sud et les hauts plateaux.
Avant de passer
aux communications à l'ordre du jour de cette troisième rencontre consacrée à la promotion de
l'investissement, il a été présenté à la nombreuse assistance
un film documentaire sur l'investissement en Algérie et les actions engagées
par l'ANDI. Suivra ensuite l'intervention de la chargée de
communication de l'ANDI qui parlera longuement du «régime dérogatoire des zones
dont le développement nécessite la contribution particulière
de l'Etat et les mesures incitatives additionnelles». Des mesures, dira
l'intervenante, qui ont bénéficié à 20 communes de la wilaya de Médéa, situées
toutes dans la région des
hauts plateaux. Ce sera ensuite à trois directeurs de l'exécutif de la wilaya (PME, Domaines et
services agricoles) de parler respectivement, dans le cadre du CALPIREF, des
«bilans et perspectives», des «avantages et mesures de soutien aux
investisseurs de la wilaya
de Médéa» et des «opportunités agricoles que recèle cette
vaste wilaya». Suivront ensuite les témoignages de quatre investisseurs dont
deux de la wilaya de
Médéa (une laiterie à Ouzera et une fabrique de mobilier scolaire et
universitaire à Médéa).
Des communications
et des témoignages à l'issue desquels M. Brahim Merad invitera les participants
à un débat «que nous souhaitons objectif et instructif», insistera-t-il. Un
débat qui n'a pas été très riche en intervenants, faudrait-il le souligner, mais
qui aura quand même été marqué par l'intervention d'un participant qui parlera
longuement de cette première industrie de la wilaya de Médéa: la vente du cuir et la fabrication de la chaussure. Une
industrie qui a été carrément occultée lors de cette journée d'information et
qui, pourtant, continue de faire de la ville de Médéa son pôle d'excellence avec ses 280
artisans et professionnels agréés, mais surtout ses plus de 2.300 autres
exerçant au noir avec tous les risques d'accidents que cela laisse imaginer. Un
problème réel qui mériterait d'être pris en la plus grande
considération aussi bien par les autorités locales de la wilaya que par l'ANDI.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 25/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com