MEDEA: Enfin le train El-Khemis-Boughezoul

« Différé pour des raisons objectives, alors qu'il devait avoir lieu à la fin de l'année 2010, le lancement des travaux du projet de la ligne ferroviaire du train El-Khémis/Médéa/Boughezoul est prévu à la fin du mois de décembre prochain, soit dans trois mois au maximum, vu que toutes les études techniques ont été finalisées». C'est la confirmation qui nous a été donnée par M. Hocine Benothmane, directeur des Transports de la wilaya de Médéa, à propos de ce projet de ligne ferroviaire qui était, au préalable, Boumedfaâ (dans la wilaya d'Aïn Defla) -Médéa - Boughezoul et qui est devenu définitivement El-Khémis -Miliana (toujours dans la wilaya d'Aïn Defla - Médéa -Boughezoul, d'une longueur de 141 km, avec une vitesse maximale de 160 km/h. Un projet (LGV2) dont la réalisation est attendue avec une grande impatience par les citoyens des wilayas de Médéa, Djelfa et Aïn Defla, plus particulièrement et dont le tracé définitif nous a été précisé et qui partira donc, selon M. Hocine Benothmane, de Khémis-Miliana pour atteindre Boughezoul (dans la wilaya de Médéa) en passant par les communes de Hannacha, Berrouaghia/ouest et Ksar El-Boukhari/ouest. Avec la précision que la gare centrale de Médéa sera située très vraisemblablement au lieu-dit «Darat Cheikh Benaissa», dans la commune d'Ouzera, située à quelque 5 km au sud de Médéa. Et notre interlocuteur d'ajouter: «ce premier train sera réservé exclusivement au transport des voyageurs car il y aura également un deuxième, sur cette même ligne ferroviaire et à la même vitesse maximale et qui sera utilisé à la fois, pour le transport des voyageurs et des marchandises». Un projet qui répondra, sans nul doute, aux grandes attendes de toute une population qui est privée de ce précieux et très utile moyen de transport que constitue le train et ce, depuis plus de vingt années, conséquence des évènements douloureux de la décennie noire qui étaient venus aggraver le handicap de l'étroitesse de l'ancienne voie, aujourd'hui abandonnée, ainsi que celui de la vétusté du parc roulant qui existait à cette époque.