C'est un total de
63,8 milliards de centimes de créances impayées, 76 cas de fraude caractérisée
de vol d'électricité et 27 cas de vol de fils conducteurs, en plus des 1.046
cas de dépôt de plainte contre les agresseurs ayant construit des habitations
sous et sur les réseaux de l'électricité notamment, qui ont caractérisé les
activités de la Direction
de distribution de l'électricité et du gaz de la wilaya de Médéa pour
l'année 2010.
C'est ce qui ressort
de la lecture du
bilan relatif à cette année et qui a été présenté mardi dernier par le
directeur de la DD de
la wilaya de
Médéa, M. Kamel Kacimi, lors d'une rencontre-débat qu'a abritée la maison la culture Hacène
el-Hassani de Médéa. Une rencontre qui a regroupé les représentants des
directions ayant un rapport direct avec celle de l'électricité et du gaz, les
représentants de la
société civile, ainsi que ceux de la presse, que M. Kacimi
qualifiera de «courroie de transmission, à travers la presse notamment,
entre la direction et
ses clients». Des créances colossales, ajoutées à une perte d'énergie non
négligeable», ainsi qu'au manque à gagner en énergie non distribuée qui s'élève
à 500 millions de centimes, résultant du vol de fils conducteurs, qui n'ont pas
empêché ce responsable de rappeler aux 133.547 clients en électricité, contre
127.387 en 2009, et aux 50.657 autres en gaz, contre 45.871 en 2009, que
«malgré tout ce que nous rencontrons comme contraintes et difficultés, aussi
bien naturelles que celles dont est responsable le facteur humain, notre seul
souci reste l'amélioration constante de la qualité des services
que nous offrons à notre clientèle dans la wilaya de Médéa. Car nous avons des promesses à tenir. Et M. Kamel Kacimi d'aller encore plus loin :
«Notre objectif principal est de pouvoir arriver à instaurer une véritable
culture de communication de proximité, car nous pensons que c'est le seul
garant pour une gestion efficace des rapports de confiance mutuelle avec nos
184.204 clients, de meilleurs services et un meilleur rendement».
Revenant sur ces
créances impayées qui constituent assurément «le point noir» dans ce bilan de
l'année 2010, comme ce fut le cas en 2009, M. Kamel Kacimi dira : «Ces créances, qui
se sont élevées au 31.12.2010 à 63,8 milliards de centimes, contre 64,10
milliards de centimes au 31.12.2009, représentent pas moins de 58 mois de
salaires pour notre personnel ou encore plus de 4 mois de chiffre d'affaires. A
ces créances impayées s'ajoutent encore, et malheureusement, les pertes en
électricité qui sont dues aussi bien au vol d'énergie (les fraudes) qu'aux
agressions multiples sur les réseaux (les vols de câbles électriques) et qui se
sont chiffrées au 31.12.2010 à l'équivalent de 4 mois du chiffre d'affaires en électricité
ou à 33 mois de salaires pour notre personnel. Ce qui veut dire, en d'autres
termes, que c'est l'équivalent de 31.940 clients, sur les 133.547 clients
officiels recensés au 31.12.2010, qui ont consommé de l'électricité
«gratuitement» durant l'année qui vient de s'écouler.
Une présentation
de bilan qui a été suivie d'un large débat au cours duquel plusieurs questions
d'intérêt se rapportant directement aux clients, dont notamment les coupures
d'électricité, les perturbations, la surfacturation… ont été soulevées. Des questions
auxquelles M. Kamel Kacimi a apporté des réponses, en insistant sur le fait que
«les portes de la
Direction de distribution de l'électricité et du gaz de la wilaya de Médéa, ainsi
que celles de ses six agences, sont toujours ouvertes pour nos clients, et ce
pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations et leurs doléances».
M. Kamel Kacimi
conclura ainsi cette rencontre bilan-débats : «La Direction de
distribution de l'électricité et du gaz de la wilaya de Médéa aura
contribué, durant l'exercice 2010,
à l'effort national de l'emploi avec 16 recrutements,
dans le cadre de l'emploi direct, et 445 autres dans celui indirect,
représentant le personnel des entreprises sous-traitantes au nombre de 89, dont
61 pour la réalisation
de travaux en électricité et 28 pour le gaz. Alors que 5,38%
de la masse salariale
est réservée à la formation, que nous considérons comme un axe
prioritaire dans la
stratégie de l'entreprise. Une formation dont bénéficie
pratiquement l'ensemble de notre personnel, technique et administratif.
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Posté Le : 31/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com