Algérie

Médéa : Du travail pour les jeunes


Trois mois et demi après l'entrée en vigueur du décret n° 08-126 du 19 avril 2008 portant sur toutes les modalités de son application, le nouveau «dispositif d'aide à l'insertion professionnelle» (DAIP) des primo-demandeurs d'emploi connaît des débuts satisfaisants dans la wilaya de Médéa.

Ce qui ne peut que réconforter cette importante frange de la population en âge de travailler. C'est la conclusion à laquelle nous sommes arrivés à l'issue de l'entretien que nous avons eu, jeudi dernier, avec M. Aïssa Laribi, directeur de l'Emploi de la wilaya de Médéa.

Un entretien qui avait été précédé par des visites que nous avons effectuées au niveau de l'agence wilayale de l'emploi de Médéa (AWEM), relevant de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM). Des visites au cours desquelles toutes les explications sur les mécanismes de ce nouveau dispositif nous ont été données aussi bien par les agents chargés de recevoir les jeunes primo-demandeurs d'emploi que par M. Salim Chellaf, le directeur de l'AWEM.

Un nouveau dispostif dont M. Aïssa Laribi nous dira : «Allant dans le prolongement des recommandations faites à l'issue des travaux de la journée d'études et de sensibilisation qui lui avait été consacrée le 23 juin dernier, la mise en application de ce nouveau dispositif, depuis le 1er juin, au niveau du secteur économique (entreprises publiques et privées), commence à donner ses premiers fruits dans ce sens que l'état des placements effectifs, réalisés au 04 août s'élève à 154 jeunes primo-demandeurs d'emploi installés à travers la wilaya de Médéa. Parmi ces 154 jeunes, plus d'une cinquantaine ont déjà été régularisés financièrement pour les mois de juin et juillet». Et ce responsable d'ajouter : «Ceci nous encourage à persévérer dans cette voie, avec l'aide et la compréhension précieuses de nos partenaires, les employeurs, afin de répondre aux attentes de nos jeunes en âge de travailler qu'ils soient diplômés universitaires, techniciens supérieurs ou tout simplement ceux sans formation, ni qualification. En effet, des statistiques qui nous ont été communiquées et relatives à ces tout premiers placements, il ressort que 83 jeunes installés appartiennent à la catégorie CID (contrat d'insertion des diplômés universitaires), 61 à celle du CIP (contrat d'insertion professionnelle des techniciens supérieurs) et 10 à celle du CFI (contrat de formation-insertion des jeunes sans formation ni qualification).

A notre question relative au fait que seuls 50 % environs des jeunes installés ont été régularisés financièrement au 31 juillet, M. Aïssa Laribi nous dira : «Ces 50 % représentant les jeunes dont les dossiers ont été finalisés, donc complets. Pour le reste, nous avons rencontré le problème d'absence du chèque barré pour la simple raison que ce sont des jeunes qui n'ont encore jamais travaillé.

Un problème que nous avons cependant réglé, tout dernièrement en coordination avec les responsables d'Algérie-Poste, au niveau de la wilaya de Médéa, que nous remercions au passage pour leur aide et leur compréhension. A ce problème d'absence du chèque barré, s'était ajouté le retard dans la remise à nos services, des PV d'installation par certains employeurs heureusement pas trop nombreux. Un problème dont ces derniers ont pris conscience dans l'intérêt des jeunes recrutés».

A une autre question relative au fait que sur les 154 jeunes recrutés et installés, la troisième catégorie qui est celle du CFI n'en compte que 10, M. Aïssa Laribi nous dira : «A partir du 12 août courant, des sorties sont programmées dans les 19 daïras de la wilaya, à commencer par les 20 communes des Hauts Plateaux, avec l'objectif de vulgariser davantage ce dispositif à travers le lancement de chantiers d'utilité publique, d'une durée de six mois à une année, au profit des collectivités locales. Ceci en faisant bénéficier justement les jeunes chômeurs sans formation ni qualification.

A charge pour les collectivités locales de nous proposer des fiches techniques détaillées et spécifiques concernant les chantiers à engager, comme il leur appartient de prendre en charge les produits et le matériel, à l'exemple de la lutte contre la leishmaniose. La régularisation financière de la main-d'oeuvre étant quant à elle, prise en charge par la direction de l'Emploi. Comme je tiens à préciser que toutes ces sorties seront animées en coordination par les cadres de la direction de l'Emploi et ceux des agences locales de l'emploi».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)