La chose n'a que trop duré avec ce paradoxe des deux marchés couverts des
fruits et légumes du centre-ville de Médéa, désertés aujourd'hui, alors que
toutes les rues et ruelles environnantes sont squattées ! Et, une fois encore,
les pouvoirs publics locaux sont interpellés pour faire appliquer les lois.
En effet, la situation paradoxale qui caractérise malheureusement les
deux marchés couverts du centre-ville de Médéa est devenue un problème
récurrent et donc un sujet qui reste toujours d'actualité.
C'est ainsi que les rues et ruelles des autres quartiers du centre-ville
de Médéa, dont «Hammam Essour» et le côté supérieur
du CEM sont squattés. Pourquoi cette situation
anarchique et inacceptable ? Alors que ces deux marchés couverts, s'ils
venaient à être ouverts, régleraient pas mal de désagréments.
Deux marchés couverts, d'un total de 93 étals, qui sont aujourd'hui
fermés et dont l'un, celui inférieur, vient de connaître (en septembre 2010,
une opération de démolition, exceptée la charpente métallique, et de reconstuction, très aménagée, qui aura coûté une enveloppe
financière très conséquente au Trésor public. Deux marchés couverts que seule
une ruelle sépare et dont l'un, celui supérieur, aujourd'hui abandonné est
devenu un véritable dépotoir pour toutes sortes d'immondices et où certains
marchands de fruits et légumes, ayant squatté la ruelle mitoyenne, ne se gênent
nullement pour y stocker leurs marchandises, au vu et au su de tous !
Un véritable dépotoir qui constitue malheureusement un réel foyer pour
toutes sortes d'épidémies.
Et les autorités sanitaires et environnementales locales devraient s'en
inquiéter, le plus tôt possible et prendre les mesures adéquates.
Un marché couvert supérieur, enfin où seuls trois marchands de légumes,
locataires, continuent d'occuper leurs étals, sur les 48 que contient cet
espace. Quant aux 45 autres, la plupart ont fini par «jeter l'éponge» pour un
autre commerce ailleurs alors que les autres ont squatté, à leur tour, les rues
et ruelles adjacentes. Quant au second marché couvert, celui inférieur qui
vient d'être restauré entièrement et dont le nombre d'étals intérieurs a
augmenté, passant à 48, auxquels s'ajoutent les 20 autres échoppes extérieures
destinées à la vente de bonneterie, parfumerie, épices traditionnelles,
jouets.. Il reste aujourd'hui encore inoccupé à l'intérieur alors qu'à
l'extérieur la plupart de ces échoppes ont été occupées par les commerçants.
Du côté des pouvoirs publics, l'APC de Médéa,
notamment et sans oublier la direction du Commerce de la wilaya de Médéa, qui
n'auront lésiné sur aucun moyen financier ni humain, pour la démolition et la
reconstruction aménagée de ce marché couvert inférieur, il nous a été réaffirmé
qu'ils «espéraient voir la raison l'emporter, pour trouver une solution
définitive à cette malheureuse situation». Et c'est ce que nous dira justement
le P/APC de Médéa, M. Ahmed Yekhlef, que nous avons
pu avoir au téléphone : «Les 48 locaux internes et les 20 échoppes externes du
marché couvert restauré, ont été officiellement ré-attribués
à leurs anciens locataires auxquels se sont ajoutés les nouveaux. Quant au
problème de l'exiguïté des étals, il peut être réglé avec l'accord de nos
agents techniques pour un réaménagement interne à l'étal, sans pour autant
toucher aux limites de sa surface, bien entendu. Pour ce qui est des revendeurs
occasionnels, nous leur avons proposé de les régulariser dans l'espace libre et
aménagé de Bab Lekouass,
tout proche et qui peut accueillir jusqu'à 140 étals de fruits et légumes. Nous
allons réunir incessamment, ces deux parties, vendeurs légaux et revendeurs
occasionnels, pour mettre un terme définitif à cette malheureuse situation qui
n'a que trop duré». Quant aux multiples désagréments
dont souffrent aujourd'hui, aussi bien les habitants riverains que les citoyens
clients, habitués malgré eux de ces lieux, ils sont connus de tout le monde et
il serait inutile d'y revenir.
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Posté Le : 28/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com