Algérie

Médéa Agressions au CHU



«Cett fois-ci, c'est la goutte qui faitdéborder le vase! Il n'a pas suffi que des médecins, des agents paramédicaux etmême administratifs soient quotidiennement agressés par des malades et parleurs accompagnateurs, qu'aujourd'hui le directeur de l'hôpital lui-même envienne à être agressé dans son intégrité physique. Ça suffit !».Ce sont là les mots qui étaient sur toutesles lèvres du personnel médical et paramédical de l'hôpital Mohamed Boudiaf deMédéa, en cette matinée de mercredi dernier, alors qu'un sit-in en signe deprotestation était observé suite à l'incident très regrettable qui s'étaitproduit la veille, soit lundi. Des agressions caractérisées dont ont étévictimes un infirmier urgentiste, un médecin et le directeur de l'hôpital.Cet incident, qui avait été précédé dedizaines d'autres, a fait réagir le docteur Yamina Benhadji, médecin dutravail, qui nous a remis une copie de la lettre adressée à M. Amar Tou,ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, et dans laquelle elle«attire l'attention sur une situation qui est devenue inacceptable par suitedes agressions répétées, aussi bien verbales (menaces, injures...) quephysiques, subies par le personnel médical et paramédical. Des agressionsperpétrées par des malades, dont certains sous l'influence de la drogue, ainsique par des parents accompagnateurs qui, assez souvent sous le stress, setransforment en agresseurs».Quant à la motion lue à la fin du sit-inqui aura duré plus d'une heure au niveau de la cour de l'hôpital et auquel avaientappelé les syndicats UGTA, SNPSP et SNPSSP, on y lit notamment: «Les mauvaisesconditions de travail au niveau du service des urgences, devenu trop exigu, lanécessité d'ouvrir une unité de réanimation polyvalente pour prendre en chargeles malades lourds afin justement de désengorger le service des urgences,l'arrêt des agressions vécues jusque-là, plus de sécurité à l'intérieur del'hôpital pour le personnel médical qui se trouve souvent livré à lui-mêmedevant certains malades potentiellement dangereux, les toxicomanesnotamment...».


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