Alors qu'il ne reste plus aujourd'hui, que
la daïra de Médéa, avec ses trois communes que sont Draâ
Smar, Tamezguida et Médéa, à
visiter par le wali, M. Brahim Merad, son exécutif et
les élus de l'APW, dans le cadre d'une longue tournée
d'inspection, à travers cette vaste wilaya de Médéa, l'heure est aux bilans.
Des bilans pour mieux cerner ce qui reste à
réaliser dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009, et mieux prendre en
charge les nombreux projets inscrits dans celui de 2010-2014. Des bilans qui
ont été présentés dernièrement, lors de la première session ordinaire de l'APW de Médéa pour cette année 2011, par M. Othmane Azzi, directeur de la Planification et de
l'Aménagement du territoire (DPAT) de la wilaya de Médéa. De ces bilans, d'un
dossier de pas moins de 161 pages, mettant en relief les nombreux et différents
projets inscrits pour 2005-2009, aussi bien ceux déjà réalisés que ceux restant
à réaliser, et ceux de 2010-2014, nous en avons retenu le chapitre, "les
contraintes que rencontrent justement certains projets". Selon les
explications présentées par M. Otmane Azzi, ces contraintes se sont répercutées négativement sur
certains projets qui ont nécessité, par conséquent, des réévaluations parfois
contraintes qui se résument surtout et essentiellement au "problème du
foncier", à "la faiblesse des moyens d'études et de réalisation",
"l'insuffisance de la main-d'Å“uvre spécialisée", "l'insuffisance
de l'encadrement spécialisé et des moyens, au sein des différents exécutifs
communaux, chargés du suivi de ces projets", au "problème d'aménagement
des plans d'occupation des sols (POS) et leurs liens avec les différents
réseaux que sont l'adduction en eau potable, le raccordement des foyers à l'électricité
et au gaz de ville", "l'interdiction qui est faite aux entrepreneurs
pour le ramassage, et donc l'utilisation des pierres et des galets des oueds",
"l'insuffisance dans l'électrification rurale"…
Des contraintes dont découlent les
insuffisances qui ont suivi et dont ont fait part au wali de Médéa, les
populations de la grande majorité des 61 communes visitées jusque-là. Des
doléances légitimes qui ont mis en relief leurs préoccupations quotidiennes, parmi
les plus importantes car vitales, qui sont connues depuis longtemps et qui sont
l'eau potable, l'assainissement, le désenclavement, l'électrification rurale, le
raccordement au réseau du gaz de ville… Aussi, pour répondre et prendre en
charge, au mieux, les préoccupations quotidiennes de toutes ces populations, rurales
notamment, des instructions fermes et précises ont été données par M. Brahim Merad, à tout son exécutif ainsi qu'à toutes les assemblées
élues de tous les projets, selon les priorités et les enveloppes financières
accordées, qui sont inscrits dans le cadre de ce programme de développement
local, à commencer par ceux de cette année 2011 et ce, à travers les programmes
de développement communaux (PCD). Des enveloppes financières dont les montants
ont été accordés, faudrait-il le rappeler, aux différentes communes selon des
critères bien définis: importance de la population, superficie, projets restant
à réaliser, volume de ceux à réaliser… et ce, pour un meilleur équilibre entre
les 64 communes que compte la wilaya de Médéa. Avec la précision qu'une
attention très particulière a été accordée aux communes les plus pauvres ainsi
qu'à celles qui ont beaucoup souffert des évènements douloureux de la tragique
décennie noire. " Tous les projets inscrits pour cette année 2011 ainsi
que ceux qui restent à achever, du programme quinquennal 2005-2009, doivent
être réalisés dans les meilleurs délais possibles et aucun retard ne sera
toléré pour permettre à toutes les populations concernées d'en bénéficier
effectivement et le plus tôt possible", n'a pas manqué de rappeler et insister
M. Brahim Merad. Et ce dernier d'ajouter, pour
conclure : "c'est la condition sine qua none, si nous voulons mener, dans
les meilleures conditions possibles, le véritable travail que nous avons entamé
dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. Que chaque responsable, à
quelque niveau qu'il soit, fasse en sorte qu'aucun projet, qu'aucune opération
inscrite ne reste en souffrance. Soyons donc à la hauteur de la confiance et
surtout de la patience que nous accordent et dont font preuve, les quelque 900.000
habitants envers lesquels nous sommes redevables".
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Posté Le : 15/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com