Algérie

Médéa: 39 accidents de la route en un mois


Quatre personnes décédées et 47 autres blessées, durant le mois de mars écoulé, contre respectivement 8 et 58 durant le mois d'avant, celui de février. Est-ce le début de la réduction progressive des victimes de la route qui n'en finissaient pas d'endeuiller les familles?

 C'est en tout cas ce que laisse supposer la lecture des bilans respectifs des mois de mars et février qui viennent de s'écouler et qui nous ont été communiqués par le service de la sécurité routière relevant du commandement du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Médéa. C'est en effet, un mois de mars moins endeuillé en termes de morts et de blessés sur les routes de la wilaya de Médéa, qu'ont eu à gérer les éléments de la Gendarmerie nationale des différentes brigades locales. D'autres comparaisons nous laissent espérer un recul réel des accidents de la route, dans la wilaya de Médéa, concernant leur nombre qui est passé de 48, durant le mois de mars 2009, à 39 au courant du mois de mars écoulé et qui ont fait respectivement 90 et 47 blessés quoique le nombre des personnes décédées soit passé malheureusement de 1 en 2009 à 4 en 2010, toujours durant le mois de mars. Est-ce déjà l'effet positif de la dernière décision N°561/10, prise par le wali de Médéa de l'interdiction de toute circulation des véhicules «poids lourds», sauf à titre exceptionnel pour ceux munis d'une autorisation spéciale, et ce entre 6h00 et 19h00, sur le tronçon de la RN 1 reliant la ville de Berrouaghia, située à 27 km au sud-est de Médéa, à la ville de Khémis Miliana, dans la wilaya d'Aïn Defla? Une décision qui est entrée en vigueur, faudrait-il le rappeler, le 15 mars dernier et qui «oblige» les véhicules poids lourds venant du Sud à prendre, à partir de Berrouaghia, la RN 62 qui relie cette dernière ville à celle de Khémis Miliana, pour aller soit vers Alger, soit vers l'Ouest. Ceci d'une part.

 D'autre part, ceux venant d'Alger et allant vers le Sud sont également tenus de ne plus emprunter ce tronçon, La Chiffa -Berrouaghia, toujours entre 6h00 et 19h00, mais de continuer jusqu'à El Khémis pour ensuite prendre la RN 62 en passant par les communes de Hannacha et Bouaïchoune pour arriver à Berrouaghia qui constitue désormais «la porte du Sud». Une décision qui a été prise pour essayer de mettre un terme à tous ces accidents de la route, nombreux, que connaissait ce «tronçon de la mort» Berrouaghia-La Chiffa et plus particulièrement Benchicao - Ouzea et Médéa - La Chiffa dans la wilaya de Blida.

 Une autre explication plausible à ce recul, que l'on espère durable et progressif, vient du fait de la mise en application d'une autre décision N°03-09, prise par le commandement du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Médéa et portant sur le renforcement des moyens de surveillance et de contrôle de la circulation, sur les principaux axes routiers de la wilaya, à travers la mise en service de radars des plus sophistiqués, suivie elle-même par la mise en place d'une cellule, au niveau du commandement de ce corps de sécurité, chargé du suivi et de l'étude des différents bilans liés aux accidents de la route à travers la wilaya de Médéa. Ceci pour une meilleure orientation du travail effectué par les différentes brigades de la sécurité routière.

Aussi, au niveau du commandement du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Médéa, l'on a tenu à rappeler que «dorénavant, les différentes brigades chargées de la surveillance et du contrôle de la circulation routière, ne permettront jamais plus les écarts constatés par le passé, caractérisés par les dépassements dangereux et les chevauchements sur la ligne continue, tout au long de ce tronçon, Berrouaghia-La chiffa, qu'expliquaient et même justifiaient les contrevenants par la présence de tous ces véhicules poids lourds qui ralentissaient ainsi la circulation. La loi sera appliquée dans toute sa rigueur».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)