Devenu, aujourd'hui, « quasipermanent », dans le chef-lieu de la wilaya de Médéa, comme dans toutes ses grandes agglomérations, le commerce informel continue d'être la cause de désagréments, de toutes sortes, que vivent, quotidiennement, aussi bien les piétons que les automobilistes, sans oublier toutes ces familles qui habitent aux alentours des lieux squattés. Et il n'y a qu'à faire un tour, pour s'en rendre compte, du côté du quartier de ‘Hammam Essour', au centre-ville de Médéa, et de la Place des Martyrs, plus connue comme ‘Placet Elgininar', située dans la vieille ville de Médéa, les deux lieux les plus « touchés » par ce commerce informel. Du côté de ‘Hammam Essour', toutes les rues et ruelles ainsi que les trottoirs sont, désormais squattés, devenant ainsi un marché de fruits et légumes, et y rendant « interdites », de facto, toute circulation automobile, dans les premières, et toute marche piétonnière, sur les seconds. Des rues et ruelles où stationnent, désormais, des véhicules utilitaires proposant toutes sortes de légumes à la vente.Alors que du côté de la Place des Martyrs, à laquelle fait face le Musée national public des Arts et des Traditions populaires (ex-Dar el-Emir Abdelkader), c'est la présence permanente de ce « marché aux puces », et un autre pour la friperie, qui posent problème : circulation automobile très difficile, pour ne pas dire impossible, aux alentours de cette place, désagréments ne permettant pas aux familles de visiter cet important musée pour la restauration et l'équipement duquel une enveloppe financière très conséquente a été consentie…Une question s'impose d'elle-même : veut-on réellement prendre en charge ce commerce informel ' Ou encore, peut-on lui trouver, enfin, les solutions qui puissent satisfaire tout le monde : revendeurs occasionnels, automobilistes, piétons, familles habitant les alentours de ces lieux squattés… 'Des solutions qui existent à travers l'utilisation de toutes ces cabines sahariennes qui ont été installées, il y a de cela plus d'une année, dans cette ruelle faisant face à l'Etablissement public hospitalier « Mohamed Boudiaf » et juste derrière le siège de la direction de distribution de l'électricité et de gaz.Des cabines sahariennes destinées justement à accueillir ces revendeurs occasionnels qui avaient été délogés de plusieurs lieux squattés comme ‘Aïn El Mordj','Trig El-Krichi'… et qui attendent, toujours, d'en bénéficier. Des cabines qui sont, aujourd'hui, à l'abandon et dont certaines ont déjà leur rideau métallique défoncé en devenant, la nuit, le refuge de délinquants.
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Posté Le : 28/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com