Médéa

La maison de la culture Hassan El Hassani, de la ville de Médéa, a abrité, du 15 au 18 mai, la première édition du Salon national de la philatélie et autres collections.Elle s'inscrit dans le cadre de la célébration du Mois du patrimoine matériel et immatériel, qui a pris fin dimanche dernier. L'association des Amis de Médéa, à l'origine de l'événement, en collaboration avec la Direction de la culture, en lançant l'idée à travers le réseau social d'Internet, ne s'attendait pas à un tel succès et un écho au milieu de nombreux collectionneurs et de passionnés de ce patrimoine culturel. 35 exposants ont pris part à la manifestation. Ils se sont déplacés de régions lointaines comme Ouargla, Sétif, Constantine, Oum El Bouaghi, Oran?, dans leurs bagages un précieux trésor conservé minutieusement, représentant une valeur historique et culturelle en timbres, cartes postales, monnaies et billets de banque... Car certaines pièces exposées à l'occasion ont une importance inestimable qui appartient à la mémoire collective.Les propriétaires de ces rares collections sont des passionnés, ils sont habitués à voyager et à participer dans plusieurs capitales européennes et arabes où ils ont été médaillés. A l'exemple du collectionneur Allaoua, professeur à l'université de Constantine, qui s'est focalisé sur les billets de banque mis en circulation depuis le débarquement de la colonisation française. Le président de l'association Aïn El Fouara de Sétif, en l'occurrence Abdelhak Ouafri, a lancé une recherche sur un thème intéressant en mettant en valeur les actions salvatrices du corps des sapeurs-pompiers à travers des cartes postales de différentes époques, des lettres voyagées, des pin's, des médailles, des porte-clés, des calendriers? tous avec l'effigie des hommes du feu.Parmi les participants, il y avait aussi ce collectionneur, amoureux depuis son jeune âge (12 ans) des timbres du monde entier. Marouf Lyes, venu de Blida, possède de riches catalogues renfermant plus de 50 000 timbres.