Algérie


MEDEA
« Quel est le rôle et quelles sont les différentes missions des institutions éducatives et culturelles de l'Algérie indépendante, dans l'éducation de l'enfant et dans son éveil culturel, pour un meilleur épanouissement de sa personnalité et de son existence '».Telle est la problématique à laquelle s'est proposé de répondre le «Séminaire national sur la littérature de l'enfant», dans sa cinquième édition qui vient de se tenir à Médéa. Une rencontre culturelle dont la cérémonie d'ouverture officielle était rehaussée par la présence des autorités locales, civiles et militaires, juste après le recueillement de ces dernières, au cimetière des chouhada de «Haouch Bayazid», situé à la sortie-sud de la ville de Médéa. Un recueillement à la mémoire de tous les martyrs de la Révolution de Novembre 1954, à l'occasion de la «Journée nationale du Chahid».Organisé par la direction de la Culture de la wilaya de Médéa, avec l'appui logistique et infrastructurel de l'Université Dr Yahia Farès de Médéa, et abrité par la salle de conférences Dr Mohamed Bencheneb, de ce même établissement universitaire, ce «cinquième séminaire national sur la littérature de l'enfant» a vu la participation d'un grand nombre de personnalités, docteurs et professeurs, des mondes éducatif et culturel, venus de plusieurs wilayas du pays, dont celles de Tizi Ouzou, Ouargla, Sétif, Tlemcen, Tipaza, Sidi Bel- Abbès, Médéa… et même de France, à travers la personne du Dr Tayeb Ould-Laroussi, un enfant de la wilaya de Médéa.Dans une brève allocution d'ouverture, le wali de Médéa, M. Brahim Merad soulignera «toute l'importance que l'Etat accorde, aujourd'hui, à l'éducation et la culture de l'enfant, à travers cette stratégie, d'une bibliothèque pour chaque commune, qui fait qu'actuellement la wilaya de Médéa compte pas moins de 70 bibliothèques communales». Une allocution, qui est venue après celle de M. Miloud Belhenniche, directeur de la Culture de la wilaya de Médéa, qui n'a pas manqué de rappeler «toute la valeur de ces rencontres culturelles qui se penchent sur le devenir éducatif et culturel de l'enfant de l'Algérie indépendante, comparativement à la période coloniale durant laquelle peu d'enfants indigènes avaient eu la chance d'avoir des études poussées, leur chemin scolaire s'arrêtant, en fait, à la fin du cycle primaire pour ne pas dire bien avant». Pour sa part, Dr Ahmed Cherif Zaghdar, recteur de l'U.D.Y.F de Médéa, mettra, lui aussi, l'accent sur «l'importance qu'accorde l'Université à ce genre de rencontres éducatives et culturelles dont le sujet est l'enfant, auquel nous devons donner les meilleurs moyens nécessaires à son épanouissement, car constituant l'avenir de la Nation».Placé sous le thème «Enfance : la Culture et l'Enseignement, entre la période coloniale et celle de l'indépendance», ce séminaire a été caractérisé par la présentation de pas moins de douze communications qui se sont étalées sur deux journées et qui ont été suivies de débats, très intéressants. Des communications, qui ont abordé, entre autres : «L'éducation de l'enfant avant l'occupation coloniale et durant la guerre d'indépendance nationale», «La stratégie éducative et culturelle de l'association des Oulémas musulmans algériens, entre action et réaction», «Les effets des changements socio-culturels sur l'enfant, dans la famille algérienne», «Réflexions sur le livre de lecture dans le cycle primaire»… Des communications et des débats, à l'issue desquels, ont été formulées des recommandations, à l'intention des autorités concernées pour une meilleure prise en charge de la littérature de l'enfant.Un «séminaire national sur la littérature de l'enfant», dans sa cinquième édition, dont le déroulement a coïncidé avec la tenue de deux salons du livre, du 18 au 28 du mois courant, à la Maison de la Culture ‘Hassan el Hassani' de Médéa et au Centre culturel de Berrouaghia, chef-lieu de daïra, situé à 27 km, au sud-est du chef-lieu de wilaya.




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