Algérie

Medaouar, grand perdant '



L'USMA a remporté le Classico face à la JSK, adversaire qui n'a pas démérité tant les joueurs de Dumas ont montré qu'ils ont le potentiel pour rivaliser avec les supposés de ce championnat professionnel de Ligue 1 Mobilis. La polémique suscitée par la domiciliation puis la programmation de cette 91e confrontation a, c'est vrai, déteint sur la rencontre de ce vendredi. Les excès de langage et gesticulations de Serrar et Mellal, les responsables des deux clubs, ont chauffé la scène footballistique même si, sur le terrain, le football n'était pas vraiment à l'honneur. Si bien que tous les présents ont fait l'éloge au fair-play, ingrédient essentiel à toute action humaine où il est question de partager, plébiscité à l'issue de cette explication. L'USMA a remporté les trois points et la JSK a eu le respect de ses fans de même que celui de nombre d'observateurs. Pour les Canaris, non-compétitifs depuis trois semaines, ce n'est pas une défaite qui fait rougir. Loin s'en faut ! Les camarades de Benkhelifa ont fait jeu égal avec leurs adversaires du jour et auraient aspirer à mieux si, en fin de match, Tafni Massinissa avait été plus altruiste et mieux inspiré en servant Fiston au lieu de tenter sa chance face à Zemmamouche. C'est tout sauf une défaite pour les kabyles qui, depuis le début de la stérile polémique, ont bien géré leurs émotions remportant notamment la «bataille des dates». Mellal a résisté à ce qu'il considère comme étant une cabale contre la JSK et a infléchi la LFP dans sa quête de lui imposer la date du lundi 5 novembre puis celle du mardi 6 novembre. Serrar a promis que la «bataille du terrain» reviendra à l'USMA qui, du coup, se rapproche du titre symbolique de champion d'automne. Pour autant, cette explication a laissé d'innommables séquelles sur la crédibilité des structures de gestion de notre compétition d'élite. La LFP et son président, Abdelkrim Medaouar, se sont en effet totalement discrédités. Le premier responsable de la ligue dont la tête était mise à prix par une majorité de clubs des deux ligues a fait l'objet d'une tentative de déstabilisation de la part des membres de son bureau. Herrada et compagnie ont dénoncé la manière de gérer de leur président qui s'en est finalement excusé afin de ne pas perdre son trône. C'est l'essentiel de l'histoire d'une cabale menée contre la JSK qui n'a finalement fait que des heureux malgré les dégâts causés à l'image du football algérien et de l'Algérie tout bonnement. Une histoire qui a profité à tout le monde. A ceux qui ont joué le jeu et ceux qui l'ont orchestré de près ou de loin.M. B.


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