Medaouar aime-t-il (enfin) les clubs '

Petite révolution dans le monde des amours. Saison d'accouplements oblige ou simples câlins de circonstance ' En football, la «filière des amoureux» se développe. Dangereusement pour la santé du sport-roi ! C'est un fait divers qui a son importance. Dans une déclaration aux médias présents à la rencontre MSF-FAF-Clubs de Ligue 1 pour la «renégociation du schéma» du football professionnel, le président par intérim-permanent de la LFP a chargé la CRL/FAF, l'accusant notamment de son parti-pris envers les joueurs contre les intérêts des clubs.Abdelkrim Medaouar, lui-même ancien président de l'ASO Chlef, club qu'il continue de «conseiller» à distance, s'est offusqué que les clubs ne soient pas représentés au sein de cette structure d'arbitrage dans les litiges spécifiquement liés à des histoires d'argent (beaucoup d'argent) non-payé par la majorité des pensionnaires des Championnats dont les acteurs (entraîneurs et joueurs) sont liés par des contrats enregistrés au niveau de la LFP. Medaouar qui avançait à ceux qui voulaient l'entendre annoncer sa candidature aux prochaines (quand ') élections de la ligue de football dit professionnel qu'ils pouvaient attendre s'offrir, en prenant le parti des clubs, une bonne pub dans l'optique de ce scrutin redouté...
Les voix des clubs épinglés par la CRL, structure fondamentalement composée de juristes, seront-elles suffisantes pour (re)porter Medaouar à la présidence de la LFP qu'il a dirigée suite à un «putsch», un «coup d'état scientifique», qui a mis fin au règne de Mahfoud Kerbadj en juin 2018 ' Car, outre les dettes envers leurs employés, les présidents des clubs ont «mal» partout. Pas de sponsors et pas de budgets d'Etat pour certains et surtout pas de consensus au sein même de leur base. Ex-député FLN, Medaouar doit-il déclarer la guerre à tout le monde pour demeurer un mandat de plus à la présidence de la LFP '
M.B.