Méchéria Un CEM en chantier

Un point noir est venu entacher la rentréescolaire 2007/2008 dans la wilaya de Nâama, il s'agit en fait de cesaménagements scolaires, entrepris tardivement par la DLEP de Nâama, danscertaines écoles et autres CEM à travers la wilaya et qui malheureusement nesont jamais achevés au terme de délais qui leur sont accordés.  Laparfaite illustration nous vient du CEM Ferdi Mohamed, sis dans le quartierBelkhadem Ramdane, transformé en un véritable chantier, à la faveur de laréalisation de nouvelles unités pédagogiques en guise de renforcement de lacarte scolaire de l'établissement. Ainsi donc et depuis le premier jour de larentrée scolaire, enseignants, élèves, engins et matériaux de construction seconfondent dans une minuscule cour dont l'espace a été sévèrement rétréci pourles besoins de la construction. «Ces travaux, considérés comme de gros oeuvres, devraient fairel'objet d'études fiables, au préalable, d'autant plus que le maître d'ouvragesait pertinemment qu'il a affaire à un établissement scolaire tenu à honorer uncalendrier», clame un parent d'élève et d'ajouter: «les enfants, surtout ceuxde la première année, sont exposés à un danger réel. Imaginez un peu si jamaisune planche ou un madrier mal d'équilibré, viendrait à se détacher?» «Comment peut-on enseigner dans des conditions pareilles»? lance,à notre adresse, un professeur et d'ajouter: «en plus des risques d'accident,l'enfant évolue dans un environnement peu commun, à la merci de lapoussière...».Il faut dire que le wali de Nâama, lors dudernier conseil d'exécutif de wilaya, a beaucoup insisté sur le respect desdélais de réalisation, notamment, en ce qui concerne les constructionsscolaires à l'effet de garantir aux enfants une scolarité, somme toute,normale. Mais encore faut-il que la DLEP l'entende de cette oreille.