Le bras de fer qui
oppose les gestionnaires du transport urbain de la wilaya de Nâama et les
transporteurs privés, juste après leur délogement du centre-ville vers la nouvelle gare
routière sise en zone périphérique, n'est pas près de connaître son épilogue
sinon de parvenir à un dénouement heureux qui puisse arranger les usagers du
transport urbain parmi les fonctionnaires de Nâama, les étudiants, les
universitaires et les ouvriers.
En effet, dans une
correspondance dont notre bureau a été destinataire d'une copie et adressée au
premier responsable de la
wilaya, les transporteurs s'interrogent sur la particularité de la gestion du transport
urbain dans la wilaya de
Nâama qui continue de faire l'exception des autres wilayas avec notamment sa
mise au même niveau que le transport interurbain.
Sachant que ces
derniers ne sont pas assignés aux mêmes missions, cette situation, pour le
moins pénalisante, soulignent-ils, a mis la porte grande ouverte
devant les transporteurs clandestins qui les ont remplacés sur les mêmes lieux
et espèrent en toute quiétude, au vu et au su de tout le monde au détriment des
transporteurs légaux qui s'acquittent honorablement de leurs tâches et de leurs
impôts, rappellent-ils, exhortent le chef de l'exécutif de la wilaya de mettre un peu
d'ordre dans la maison en
précisant à tout à chacun le rôle qui lui est dévolu, insistent-ils.
Il faut dire que, depuis
la mise en
service de la nouvelle
gare routière de Mécheria, située à plus de 3 km du centre-ville et
l'affectation de tous les types de transport au niveau de cette gare dépourvue
de toutes sortes de commodités nécessaires, les problèmes ne sont pas ressentis
uniquement par les transporteurs mais aussi et surtout par les voyageurs, notamment
les usagers de la
ligne Mécheria-Nâama (chef-lieu de wilaya) parmi les
fonctionnaires, les étudiants, les travailleurs du bâtiment, les universitaires
qui se rendent quotidiennement au siège de la wilaya et qui sont tenus
par le respect de l'horaire. Un groupe de fonctionnaires de Nâama (de sexe
féminin), habitant à Haï El Houria à Mécheria, lance à notre adresse : «Pourquoi
faut-il qu'on descende chaque jour à 7 h du matin, bravant le froid glacial, à
cette nouvelle gare routière au même titre que les voyageurs d'Alger ou d'Oran
alors qu'on a juste une trentaine de km à parcourir. A notre sens, le transport
urbain a de tout temps revêtu un cachet social pour répondre harmonieusement à
l'attente des différentes couches sociales parmi les fonctionnaires, les
étudiants, les universitaires et les simples citoyens. Pourquoi cette wilaya
fait-elle l'exception», s'interrogent-elles.
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Posté Le : 12/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M S Laradji
Source : www.lequotidien-oran.com