Un plan de circulation routière à
l'intérieur du périmètre urbain de la ville de Mécheria, le plus grand centre
urbain de la wilaya de Nâama, s'avère plus que nécessaire, a-t-on constaté,
pour mettre un terme à l'anarchie qui prévaut notamment au centre-ville.
Pour s'en convaincre, il suffit de s'attabler un moment sur la
terrasse du café de la Grande Poste pour constater cette anarchie orchestrée
notamment par les poids lourds, les véhicules légers et les motocyclettes. Des
artères d'à peine 5 m de large, à l'exemple des rues Salah Tayeb et Khedim
Slimane, sont bloquées tout le temps par des embouteillages difficiles à
désengorger, même en présence des agents de la circulation et autres feux
tricolores.
Plus grave encore, des semi-remorques longs de plus de 12 m,
circulant en plein centre-ville, outrepassent la réglementation qui interdit
pourtant leur présence en milieu urbain. Aussi, en l'absence d'un parc de
stationnement pour les poids lourds, les propriétaires stationnent leurs engins
devant les domiciles, gênant fortement la circulation des piétons et des
enfants. Il faut noter que selon les statistiques de la SAA, 70% des accidents
en milieu urbain sont provoqués par les poids lourds et les victimes sont
généralement des enfants en bas âge.
«J'imagine mal, dira un citoyen, un semi-remorque plein à craquer
attendre son passage devant un feu tricolore et derrière toute un file de
voitures. Si jamais une remorque venait à se détacher, quelles en seraient les
conséquences ?». Il faut dire que les poids lourds et autres GAK ne sont pas
les seuls à provoquer cette anarchie, car les motocycles apportent également
leur lot de désagréments avec des échappements assourdissants qui dérangent
considérablement les citoyens.
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Posté Le : 13/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : M S Laradji
Source : www.lequotidien-oran.com