De l'avis des citoyens de Méchéria et même des associations de quartiers, la cité des hauts plateaux s'est terriblement dégradée en matière de salubrité publique. Partout où l'on va, on est accueilli, si ce n'est pas par des ordures et des déblais de constructions, par les mauvaises herbes qui envahissent les quartiers et les cités d'habitat collectif, agressant de fort belle manière la vue des visiteurs.
Il est devenu une tradition à Méchéria, la quasi-totalité des entreprises qui opèrent à l'intérieur du tissu urbain, que ce soit dans les domaines de l'électricité, du gaz de ville, de la téléphonie ou encore de l'A.E.P. ne prennent jamais le soin de nettoyer les lieux, une fois leurs réalisations achevées. Et, de ce fait, presque toutes les grandes artères de la ville se retrouvent ainsi jalonnées de déblais et de blocs de bétons arrachés au sol, qui ternissent l'environnement immédiat des citoyens et gênent considérablement la circulation routière.
«Sincèrement, lance à notre adresse un citoyen frappé de désolation, les services de suivi technique sont loin d'honorer leurs missions. Il est inscrit dans les clauses des marchés publics des articles se rapportant au transport des déchets solides, la remise en état des chaussées et des trottoirs ainsi que le nettoyage général du site une fois les travaux achevés. Malheureusement, les entreprises de réalisation n'en tiennent pas compte et elles ne sont jamais pénalisées. Ainsi donc, et faute de rigueur dans le suivi technique, le modèle a fini par se généraliser à travers tous les chantiers. Et pour s'en convaincre, il suffit d'arpenter le boulevard Khedim Slimane où se trouve le siège de l'APC. Et là, on ne se fait pas prier pour constater les déblais des constructions qui se confondent avec les ordures et les sachets en plastique, agressant de fort belle manière la vue des visiteurs, notamment cette fosse à la bouche béante, creusée juste en face de la place du 24 Février pour les besoins d'on ne sait quel profit et qui fait l'objet d'un abandon de la part de l'entreprise de réalisation cela fait plus d'un mois.
LE JARDIN PUBLIC DU QUARTIER KHEMISTI, UNE STRUCTURE CENSEE REPONDRE FAVORABLEMENT AUX ATTENTES DU PUBLIC, EN QUETE DE FRAICHEUR ET DE DETENTE EN CETTE PERIODE CANICULAIRE, EST DANS UN ETAT TEL QUE TOUS LES CITOYENS QUI PASSENT DE CE COTE-LA SE DESOLENT A LA VUE DE LA MAUVAISE HERBE QUI ENVAHIT ENTIEREMENT CE JARDIN ET DE SA DEGRADATION. POURTANT, IL N'Y A PAS SI LONGTEMPS, CETTE STRUCTURE AVAIT BENEFICIE D'UNE OPERATION DE REAMENAGEMENT, INITIEE PAR LA DIRECTION DE L'ENVIRONNEMENT, QUI A TOUCHE A LA RENOVATION DE TOUS LES RESEAUX AVEC L'INSTALLATION D'UN NOUVEAU PAVE ET LA CONSTRUCTION D'UNE CAFETERIA AVEC TOUS LES EQUIPEMENTS NECESSAIRES. MAIS UNE FOIS LIVREE A SON PROPRIETAIRE (A.P.C.) ET FAUTE DE GARDIENNAGE ET D'ENTRETIEN PERIODIQUE, CETTE STRUCTURE DEMEURE LIVREE A ELLE-MEME AU VU ET AU SU DE TOUS LES ELUS QUI PASSENT QUOTIDIENNEMENT DE CE COTE-LA. «LE MAIRE DE LA VILLE ET LES MEMBRES DE L'A.P.C. PASSENT QUOTIDIENNEMENT DE CE COTE-LA SANS QUE PERSONNE REAGIT A CETTE SITUATION, SE DESOLE UN MEMBRE DE L'ASSOCIATION DU QUARTIER KHEMISTI», ET D'AJOUTER : « CE JARDIN A BENEFICIE TOUT RECEMMENT D'UNE OPERATION DE REHABILITATION DE PAS MOINS D'UN MILLIARD 500 MILLIONS DE CENTIMES POUR REPONDRE AUX ATTENTES DE LA POPULATION EN CETTE PERIODE DE CHALEUR. MALHEUREUSEMENT, CET ARGENT EST PARTI A VAU-L'EAU ET L'ON SE DEMANDE QUI EST GARANT DES DENIERS PUBLICS '» S'EST-IL INTERROGE.
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Posté Le : 28/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M S Laradji
Source : www.lequotidien-oran.com