Algérie

Méchéria: Huit mois sans salaire !



Près d'une cinquantaine de travailleurs de l'entreprise SAFA-Ouarsenis de Méchéria (w. de Naama), spécialisée dans les aménagements pastoraux et autres travaux forestiers et rattachée à la direction générale de Tiaret, ont sollicité les colonnes du Quotidien d'Oran dans l'espoir de faire entendre leur cri de détresse.

 En effet, ces derniers, d'après leurs déclarations, courent toujours derrière le paiement de leurs salaires, une revendication somme toute légitime et ce depuis le mois de mars dernier, mais sans aucune suite.

 Le coeur serré, la gorge nouée, une fonctionnaire, mère d'une chambrée d'enfants, s'empressa de dire: «Nous avons frappé à toutes les portes pour ‘quémander' notre salaire sans pour autant trouver une oreille attentive. Et dire que le travail garantit la dignité de l'homme.» Et d'ajouter: «Une information nous est parvenue en août dernier, selon laquelle un mois de salaire nous sera versé, à l'occasion du mois de Ramadhan. Malheureusement cette promesse est restée lettre morte. Hormis quelques travailleurs qui ont pu avoir accès au soutien de leurs proches durant le mois sacré, tous les autres ont dû s'inscrire dans la liste des nécessiteux pour pouvoir bénéficier de la soupe populaire, offerte par les restos du coeur durant le mois de Ramadhan.»

 Un autre travailleur s'interroge quant à lui sur l'issue de cette situation qui n'a que trop duré: «Je me demande jusqu'où ira cette situation. Nos responsables nous tournent le dos. Aucune explication ne nous a été donnée sur les véritables raisons qui ont fait qu'on ne perçoit plus notre salaire.»

 «C'est la GCA qui est derrière notre malheur, notre entreprise a beaucoup travaillé pour le compte de celle-ci, notamment en ce qui concerne l'aménagement de ses périmètres pastoraux, mais elle n'a pas honoré le paiement des différentes réalisations», tonnera à son tour un jeune gardien âgé d'à peine 22 ans. En tous les cas, ces travailleurs infortunés espèrent parvenir à un dénouement heureux à ce problème, quitte à aller vers la dissolution, estiment-ils.




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