Il n'y a pas si longtemps l'hôpital deMéchéria, d'une capacité de 120 lits, accusait un déficit chronique en matièrede médecins spécialistes.Parfois, pour une simple interventionchirurgicale ou une analyse d'anatomie pathologique, à titre illustratif, lemalade se voit orienter vers Tlemcen, Sidi Bel-Abbès ou Oran, villes situées àpas moins de 200 km de Méchéria. Laconjugaison des efforts des responsables locaux a été couronnée par l'arrivéed'une importante équipe de jeunes médecins spécialistes qui ont rendu quelquepeu l'espoir à ces milliers de pauvres et de démunis qui sont dans un besoinpressant de soins. Néanmoins, certains de ces spécialistes déplorent, aujourd'hui, lemanque d'équipements nécessaires à l'accomplissement de leurs tâches. Allusionfaite aux équipements appropriés pour les analyses d'anatomie pathologique, latraumatologie - l'orthopédie, la dermatologie et la pneumologie, pour ne citerque celles-ci. A défaut de ces équipements, certaines malades continuentd'effectuer des déplacements vers des hôpitaux plus huppés, pour accéder àleurs soins. D'après nos renseignements, le programme lancé dernièrement àl'échelle nationale concernant de dépistage du cancer du col de l'utérus, unepathologie très répandue auprès des femmes au foyer notamment, n'aurait pasencore vu le jour dans la wilaya de Naâma. Les raisons tiendraient, selon lesmêmes sources, à l'absence d'équipements appropriés, a-t-on indiqué.
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Posté Le : 21/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M S Laradji
Source : www.lequotidien-oran.com