Pour les Méchraouis de souche, évoquer Mécheria sans évoquer Djebel Antar est une omission grave, compte tenu du rôle que celui-ci a joué sur les plans historique et socio-économique de la cité des hauts-plateaux. Pendant la révolution algérienne, Djebel Antar a servi de refuge aux moudjahidine, surtout après avoir planifié et exécuté des opérations militaires contre l'occupant et ses alliés parmi les harkis et autres complices. Nombre de fois, nous a-t-on dit encore, il a été pilonné par les chasseurs bombardiers en signe de représailles. Mais, il a résisté comme un héros. «Par le passé, lorsqu'il n'y avait ni électricité ni gaz naturel, témoigne un autochtone, c'était Djebel Antar qui offrait gratuitement du combustible (bois) pour la population locale et même des plantes médicinales et de la nourriture pour le bétail. Comment, aujourd'hui, peut-on oublier tout cela, s'est-il interrogé ? Aujourd'hui et malgré les aléas du temps, Djebel Antar continue de se dresser majestueusement contre vents et marées. Mais le revers dans tout cela, c'est que ce site ne bénéficie d'aucune mesure de protection ou de préservation. Selon exploitation à des fins de production de gravier et de sable frise la démesure. De grosses bouches toutes béantes se sont formées dans ses parois visibles même de loin, à force d'exploitation menée tambour battant par les exploitants de carrière et à coups d'explosifs dont les vibrations se font sentir dans les habitations et les écoles les plus lointaines dans la cité. De par ces actions irrationnelles et destructives, Djebel Antar est défiguré, meurtri dans sa chair. Il n'offre hélas plus ce joli fond de toile derrière la cité des hauts-plateaux et qui lui allait bien d'ailleurs. Face à l'indifférence des associations environnementales affichée à son égard, ce sont les simples citoyens qui s'insurgent contre son exploitation abusive et anarchique, surtout après que la DMI de Nâama eut mis en concession de nouvelles carrières d'exploitation de gravier et de sable (10) au niveau du même site.
ils ont défigurés limage de notre ville MECHERIA et je m'adresse bien au autorités qui ont donner l'autorisation d'exploitation des carrières tout prés des habitants on ignorant les conséquences sonore et vibrations causés par les explosions pour extraire les pierres ca me fait malle au cœur chaque jour que je voie la dégradation de djebel anitar (petit ANTAR) ils nous tue nous aussi par cet acte inacceptable .
moked bachir - / - mecheria, Algérie
02/11/2011 - 21637
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Posté Le : 29/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : MS Laradji
Source : www.lequotidien-oran.com