Le mois sacré tire presque à sa fin. Les
jours se suivent et se ressemblent à Méchéria, le plus grand centre urbain de
la wilaya de Naâma, aussi ennuyeux les uns que les autres, ponctués par une
chaleur pesante. Le matin, on baye aux corneilles, le soir, à défaut
d'animation culturelle et artistique, on se morfond dans l'ennui. Tout le
monde, une fois la prière des tarawihs accomplie, s'agglutine sur les terrasses
des cafés pour s'adonner à d'interminables palabres, avec comme centre
d'intérêt le lait en sachet et ses déboires. Ni théâtre, ni cinéma, encore
moins de concerts en plein air, tout est plat! D'ailleurs, même si l'on veut
initier une quelconque activité culturelle dans Ph.: Arch.cette localité
considérée pourtant, comme la plus importante de la wilaya, rien ne s'y prête
en matière de structures d'accueil à même de contenir les activités culturelles
et artistiques. La seule et unique salle (Antar) et dont la capacité ne dépasse
pas la centaine de sièges, est en réfection depuis 2008! D'après nos
renseignements, cette salle de spectacle aurait été mise à la disposition de la
direction de la Culture de Naâma, mais il semblerait que les démarches s'éternisent
dans les formalités, au grand dam des intellectuels locaux qui se voient ainsi
priver d'activités culturelles. Il faut dire que Méchéria, le centre urbain le
plus important de la wilaya avec une population dépassant 100.000 habitants,
reste encore le parent pauvre du développement, notamment dans les secteurs de
la Culture et de la Jeunesse.
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Posté Le : 29/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M S Laradji
Source : www.lequotidien-oran.com