Algérie

MECHERIA Cherté, retard de paies et rupture de liquidités à la BNA



Au regard des prix des produits alimentairesaffichés par les commerçants de Méchéria, en ce début du mois de la piété, l'oncomprend aisément que ces derniers sont décidés à ne laisser aucune concessionau pauvre salarié, saigné à blanc. Un tour à travers les marchés de la villenous a révélé des réalités amères: outre la pomme de terre dont le prix adépassé tous les entendements (70 DA), d'autres légumes comme la salade verte,les concombres, les betteraves, les carottes et les tomates ne sont pas cédés àmoins de 50 DA le kg, au même titre que les poivrons. Les haricots verts, parcontre, sont vendus à 80 DA. Les viandes rouges et le poulet ne sont pas enreste de cette hausse puisque l'agneau, le plus prisé en cette période, affiche500 DA/kg, le veau 380 DA et le poulet frise aisément les 250 DA le kg. Nombrede salariés, au regard de ces hausses vertigineuses des prix, qui interviennentau gré et à l'humeur de leurs instigateurs, s'interrogent s'il existe vraimentdes lois ou des mécanismes qui régulent le marché national soumis à une libérationpour le moins anarchique des prix des produits de large consommation sansgarantir au préalable la plate-forme nécessaire. Face à cette hausse des prix,les instances de contrôle disent n'avoir le droit d'intervenir que sur laqualité des produits commercialisés, quant aux prix, ils demeurent soumis à laconcurrence.Il faut dire que cette année, une frange defonctionnaires, des enseignants notamment, n'ont pas eu la chance d'aborder lemois de la piété sous de bons auspices. Payés d'ordinaire le 12 de chaque mois,cette fois-ci la paie n'a pas été au rendez-vous et l'on imagine un peu«l'hystérie» qui gagnait les visages de ces salariés, confrontés à une doublecharge, celle de Ramadhan et celle de la rentrée scolaire avec à la clél'habillement inconditionnel des chérubins, appelés à fouler pour la premièrefois le sol de l'école. Les quelques fonctionnaires affiliés à la BNA, qui onteu la chance d'être honorés le 12 du mois, se sont retrouvés, hélas, confrontésà une autre difficulté, celle de l'indisponibilité des liquidités. Questionnésur les prévisions que devraient normalement faire la doyenne des banquessurtout en cette période de demande croissante en matière de liquidités, leresponsable en place dira que les dotations en liquidités sont faibles et qu'ilne fonctionne que grâce aux virements des particuliers...


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