Mechelah tire à boulets rouges sur le vice-président FAG

Le golf est de nouveau au centre d'une contestation.
Cette fois-ci, elle émane de A. Mechelah, ancien directeur des équipes nationales, qui s'insurge contre ce qu'il qualifie de «situation embryonnaire depuis 2009, une fédération gérée par un binôme (président et vice-président) en l'absence de commissions spécialisées. Les exclusions se pratiquent en masse, sans dialogue ni concertation avec les membres du bureau fédéral, les techniciens, les anciens golfeurs ' et la liste est longue», martèle notre interlocuteur.
Dans une correspondance adressée à qui de droit, A. Mechelah évoque «un cumul contradictoire de prérogatives, ce bénévole (le vice-président) qui est aussi président d'une section, président de la commission d'arbitrage, secrétaire général de la fédération, trésorier, cosignataire ' qui a recruté une personne étrangère au golf au poste de DTN ' avec comme conséquence le dépérissement total de la discipline qui n'arrive plus à honorer son rang dans le concert des nations». Tous ces griefs ont déjà été déballés il y a quelques mois par d'autres acteurs de la discipline qui, eux aussi, ont pointé du doigt tous les chapitres cités par A. Mechelah.
Ce dernier insiste plus particulièrement sur les critères de sélection qui, selon lui, «n'existent pas à la FAG, tout comme les conditions de préparation et les programmes de formation». La correspondance, dont El Watan détient une copie, insiste sur les résultats des 30es championnats arabes de Tunis en 2010 et souligne la belle performance obtenue en ce temps-là par la sélection féminine, sans oublier le matériel gratuit remis par la Fédération internationale à la FAG dont le montant serait de 200 000 dinars qui aurait été par la suite évalué à 4 millions de dinars. Les responsables de la fédération ont toujours rejeté les accusations portées
contre eux et ont défendu leur gestion.