La deuxième session de la rentrée professionnelle est prévue pour le 24 février prochain. Avant le jour J, le ministre de la formation et de l'enseignement professionnels a réuni, hier, les directeurs de wilaya de son secteur pour mettre en place les dernières retouches et tracer une feuille de route pour 2019. Le ministre a souligné que 280 000 offres de formation sont proposées pour cette rentrée.Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Après une première rentrée en septembre, le secteur de la formation professionnelle, qui a déjà ouvert les inscriptions, s'apprête à lancer la deuxième session de la rentrée professionnelle, prévue pour le 24 février prochain.
Le premier responsable du secteur qui a réuni, hier à Alger, les directeurs de wilaya pour revoir les derniers préparatifs, a profité de l'occasion pour donner aussi des instructions pour réussir cette rentrée et sensibiliser au mieux les jeunes candidats par rapport aux différentes offres que propose le secteur.
Les deux parties vont devoir tracer aussi le plan d'action pour l'année 2019.
Mohamed Mebarki a indiqué que l'effectif des apprenants a atteint 630 000 candidats dont 324 000 stagiaires et apprentis qui ont été incorporés lors de la rentrée de septembre 2018. L'offre comprend quelque 200 000 places de formation diplomante, et plus de 80 000 places de formation qualifiante.
M. Mebarki a souligné que plusieurs wilayas ont élargi l'éventail des spécialités, en fonction de l'encadrement et des équipements techniques dégagés et des possibilités d'apprentissage mobilisées. L'analyse faite par le ministre de la formation professionnelle sur cette offre révèle que les branches considérées comme stratégiques et prioritaires représentent près de 62% de l'offre de formation diplomante. Celles-ci représentaient 54% à la rentrée de février 2018, a souligné Mebarki. Ainsi la branche agriculture et industries agroalimentaires représente 7,5% de l'offre de formation diplomante. L'hôtellerie, tourisme et artisanat et la branche BTP représentent chacune 15,5% de l'offre de la formation diplomante et la branche des filières industrielles représente 23% de l'offre.
«Nous remarquons la faiblesse de l'offre diplômantes en agriculture et industries agroalimentaires, alors qu'il s'agit d'une filière économique stratégique», a constaté le premier responsable du secteur, qui a demandé à remédier à cette situation dans le cadre d'une réflexion globale avec d'autres secteurs d'activités. Car, dit-il, «la faiblesse de l'engouement pour certaines filières, comme l'agriculture, n'est pas due au type d'organisation de notre secteur».
Le même manque d'engouement a été constaté aussi envers les métiers de l'eau et de l'environnement, ou dans les filières des énergies renouvelables. Par ailleurs, Mebarki a indiqué que 40 établissements, créés juridiquement en octobre dernier, viennent s'ajouter aux 1 255 déjà existants.
Ces nouveaux établissements, a-t-il souligné, ont bénéficié d'un budget de fonctionnement et de 600 postes budgétaires. 36 autres établissements seront créés juridiquement au courant de cette année.
Le secteur qui compte déjà 28 000 formateurs va aussi recruter 2000 enseignants pour les nouvelles spécialités. Mebarki a également annoncé que son secteur allait procéder au dégel de certaines opérations prioritaires gelées fin 2018.
S. A.
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Posté Le : 04/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Salima Akkouche
Source : www.lesoirdalgerie.com