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Le reportage de la chaîne satellitaire privée Ennahar TV sur les résidences universitaires de jeunes filles a fait couler beaucoup d'encre et de salive.Le reportage de la chaîne satellitaire privée Ennahar TV sur les résidences universitaires de jeunes filles a fait couler beaucoup d'encre et de salive.De nombreuses voix se sont élevées et ont dénoncé la réalisation d'Ennahar TV pour ses allusions tendancieuses qui ont porté gravement atteinte à l'honneur des étudiantes.Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, qui était l'invité, hier, du Forum d'El-Moudjahid a descendu en flammes la chaîne satellitaire l'accusant d'obéir à une tendance " politique, idéologique claire". Le ministre de l'Enseignement supérieur, très remontécontre Ennahar TV estime que tout est dit dans le titre de l'émission." Est-ce que les filles vont à l'université pour étudier ou faire la débauche '". L'allusion est on ne peut pas plus claire. Pour Mohamed Mebarki, Ennahar TV fait preuve d'"anti-professionalisme et d' approximatisme" et plus grave encore, il estime qu'"«il y a manifestement une volonté de saboter les efforts de l'Etat et de la société à l'émancipation du pays". Le ministre relève que le reportage de la chaîne privée "condamne toutes les filles sans exception" et a souligné que "60% des étudiants sont des filles". Mohamed Mebarki crie à "la manipulation". Il s'indigne et affirme qu'"on veut salir nos filles et jeter le discrédit sur nos étudiantes".Le ministre rappelle le règlement qui régit les cités universitaires pour jeunes filles et indique qu'"aucun homme ne peut entrer dans une résidence universitaire sauf les travailleurs" et souligne qu'"aucune résidente ne peut entrer ou sortir de la résidence universitaire en dehors des heures permises". Toutefois, il évoque le cas des filles qui dépassent ces horaires, "on ne veut pas les laisser dehors", a-t-il précisé. Il fait savoir que ces filles "sont sanctionnées" sans préciser le type de sanction qui frappent les résidentes qui bafouent le règlement.En tout état de cause, il assure qu'"une plainte a été déposée contre Ennahar TV" du fait que le reportage diffusé par cette chaîne "a de graves conséquences sur nos élites". S'adressant aux parents des étudiantes qui résident dans les cités U les exhortant de ne "pas tomber dans le piège politicien", et de ne pas "arrêter le cursus universitaire de leurs filles"."C'est de la politique", s'est-il exclamé. L'autre point abordé par le ministre concerne la licence de l'ancien système et du LMD. Pour le ministre, il n'y a qu'un seul titre qui est délivré par l'Etat algérien, c'est la licence qu'elle ait un parcours de 3 ou 6 ans.D'ailleurs, il a affirme qu'"il y aura une instruction du Premier ministre qui sera adressée aux administrations pour recruter les licenciés du système LMD". Pour le ministre les administrations qui exigent un bac + (tant d'années), n'ont rien compris ou font dans la manipulation. Mohamed Mebarki aborde l'autre "débat de la semaine" : l'admission pour les licenciés au master.Il explique qu'"il n'y a pas automatisme" de la licence au master. Il note toutefois que "75% des étudiants" sont admis au master et laisse entendre qu'"il est trop tôt pour parler de réforme du système LMD"."Il faut donner le temps de l'appliquer globalement et d'en faire le bilan", a-t-il justifié, rappelant que le LMD n'a été généralisé que depuis 2009. Il reconnaît qu'"il y a des dysfonctionnements", que son département "corrige" à chaque fois qu'il y a problème. Pourquoi de nombreux étudiants dénoncent le système LMD ' Réponse du ministre : "Le LMD exige des efforts personnels des étudiants qui apportent une contribution à leur propre formation". Les étudiants, partisans du moindre effort ! A eux d'apprécier le jugement du ministre.De nombreuses voix se sont élevées et ont dénoncé la réalisation d'Ennahar TV pour ses allusions tendancieuses qui ont porté gravement atteinte à l'honneur des étudiantes.Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, qui était l'invité, hier, du Forum d'El-Moudjahid a descendu en flammes la chaîne satellitaire l'accusant d'obéir à une tendance " politique, idéologique claire". Le ministre de l'Enseignement supérieur, très remontécontre Ennahar TV estime que tout est dit dans le titre de l'émission." Est-ce que les filles vont à l'université pour étudier ou faire la débauche '". L'allusion est on ne peut pas plus claire. Pour Mohamed Mebarki, Ennahar TV fait preuve d'"anti-professionalisme et d' approximatisme" et plus grave encore, il estime qu'"«il y a manifestement une volonté de saboter les efforts de l'Etat et de la société à l'émancipation du pays". Le ministre relève que le reportage de la chaîne privée "condamne toutes les filles sans exception" et a souligné que "60% des étudiants sont des filles". Mohamed Mebarki crie à "la manipulation". Il s'indigne et affirme qu'"on veut salir nos filles et jeter le discrédit sur nos étudiantes".Le ministre rappelle le règlement qui régit les cités universitaires pour jeunes filles et indique qu'"aucun homme ne peut entrer dans une résidence universitaire sauf les travailleurs" et souligne qu'"aucune résidente ne peut entrer ou sortir de la résidence universitaire en dehors des heures permises". Toutefois, il évoque le cas des filles qui dépassent ces horaires, "on ne veut pas les laisser dehors", a-t-il précisé. Il fait savoir que ces filles "sont sanctionnées" sans préciser le type de sanction qui frappent les résidentes qui bafouent le règlement.En tout état de cause, il assure qu'"une plainte a été déposée contre Ennahar TV" du fait que le reportage diffusé par cette chaîne "a de graves conséquences sur nos élites". S'adressant aux parents des étudiantes qui résident dans les cités U les exhortant de ne "pas tomber dans le piège politicien", et de ne pas "arrêter le cursus universitaire de leurs filles"."C'est de la politique", s'est-il exclamé. L'autre point abordé par le ministre concerne la licence de l'ancien système et du LMD. Pour le ministre, il n'y a qu'un seul titre qui est délivré par l'Etat algérien, c'est la licence qu'elle ait un parcours de 3 ou 6 ans.D'ailleurs, il a affirme qu'"il y aura une instruction du Premier ministre qui sera adressée aux administrations pour recruter les licenciés du système LMD". Pour le ministre les administrations qui exigent un bac + (tant d'années), n'ont rien compris ou font dans la manipulation. Mohamed Mebarki aborde l'autre "débat de la semaine" : l'admission pour les licenciés au master.Il explique qu'"il n'y a pas automatisme" de la licence au master. Il note toutefois que "75% des étudiants" sont admis au master et laisse entendre qu'"il est trop tôt pour parler de réforme du système LMD"."Il faut donner le temps de l'appliquer globalement et d'en faire le bilan", a-t-il justifié, rappelant que le LMD n'a été généralisé que depuis 2009. Il reconnaît qu'"il y a des dysfonctionnements", que son département "corrige" à chaque fois qu'il y a problème. Pourquoi de nombreux étudiants dénoncent le système LMD ' Réponse du ministre : "Le LMD exige des efforts personnels des étudiants qui apportent une contribution à leur propre formation". Les étudiants, partisans du moindre effort ! A eux d'apprécier le jugement du ministre.


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